ACTUALITES 2018

ANNEE EUROPEENNE DU PATRIMOINE & PARTENARIAT NORD/SUD
 
Compte-rendu de l’actualité de nos réseaux par R. Castellana (Projet Phoenix)
 
La palmeraie historique de Bordighera remonte à la fin du moyen-âge. Elle a compté jusqu’à 15000 palmiers dattiers (Phoenix dactylifera), dont les feuilles étaient vendues aux communautés juives et chrétiennes de l’ensemble de l’Europe pour leurs fêtes rituelles. La palmeraie est par ailleurs à l’origine (depuis une dizaine d’années) d’un programme de recherches euro-méditerranéen (le Projet Phoenix) dont cette news-letter rend régulièrement compte. Nos jardins de palmiers et leurs riches collections botaniques sont désormais largement ouverts au public, dans un contexte généralisé de dégradation qui menace leur existence. Il s’agit des ravageurs récemment introduits (Rhynchophorus ferrugineus & Paysandisia archon), d’une recrudescence d’attaques fongiques et d’un état général de déshérence de l’ensemble du site. Depuis 2015, nous participons à deux manifestations annuelles patrimoniales européennes (les Rendez-Vous aux Jardins et les Journées du Patrimoine), ainsi qu’à divers réseaux de Jardins Botaniques, de défense des oasis et des écosystèmes.
 
SOMMAIRE DE LA PUBLICATION
1. JARDIN EXPERIMENTAL PHOENIX (BORDIGHERA-ITALY)
2. RIVIERA GARDENS NETWORK (FRENCH & ITALIAN RIVIERA)
3. ECOSYSTEMES & MONDIALISATION  (REVUE DE PRESSE)
 
1. JARDIN EXPERIMENTAL PHOENIX (BORDIGHERA-ITALY)

BORDIGHERA JUDAICA

C’est dans les années 1990 que nous avons recueilli (dans la palmeraie historique de Bordighera) les témoignages de cultivateurs et de courtiers (ces derniers étant des rabbins). Ces témoignages concernaient la production de plantes destinées aux rituels religieux de la fête juive des Cabanes. Autrefois vendues dans l’ensemble de l’Europe, ces productions étaient alors abandonnées mais bien vivantes dans la mémoire collective. Nous avions organisé à cette époque une exposition sur ce sujet au Musée du Palais Lascaris à Nice. Dix ans plus tard, nous avons été contactés par des botanistes et des biologistes, lesquels nous ont proposé de codifier ce savoir paysan, au moyen de méthodes scientifiques alliant morphologie et génotypage. Ces recherches ont donné lieu à de nombreuses publications dans le cadre du Projet Phoenix.
A la même époque, nous avons initié une collaboration avec des historiens italiens qui travaillaient sur l’histoire des Lois Raciales dans cette région. Elle nous a conduits à nous interroger sur l’amnésie collective qui a fait disparaitre les Juifs de l’histoire locale. Nous avons découvert ainsi l’existence d’une mémoire des lieux, que nous avons intitulé “Bordighera Judaica”, au travers des jardins historiques encore présents sur le site. Nous participons depuis cette date, avec ces jardins, à deux manifestations annuelles consacrées au patrimoine européen, les “Journées du Patrimoine” et les “Rendez-vous-aux Jardins”, ainsi qu’au réseau de Jardins Botaniques “Riviera Gardens”.
Liens vers nos publications :
*La tradition juive de souccot & la palmeraie historique de Bordighera: listephoenix
*La botanique rituelle juive & le palmier: listephoenix
*La botanique rituelle juive & le cédrat: bioarchive
*Bordighera judaica: lieux de mémoire & mémoire des lieux: bioarchive

 

EVENTS 2018

Les palmiers étaient au rendez-vous de la PREMIERE EDITION EUROPEENNE de l’ANNEE DU PATRIMOINE qui s’est tenue au printemps dans le JARDIN EXPERIMENTAL PHOENIX, dernier jardin traditionnel de palmiers dattiers de la palmeraie historique de Bordighera.
AU PROGRAMME DES ANIMATIONS: *Une exposition qui retraçait l’histoire de la palmeraie médiévale, de ses productions et de ses paysages ; *La découverte de la botanique des palmiers et des recherches scientifiques actuelles (et plus largement des initiatives de réhabilitation du site) pilotées par le Projet Phoenix ; *La présentation des itinéraires de visite de la palmeraie dans son ensemble ; *une démonstration de photographie aérienne par drone grâce à Quentin DEME de l’Association SAUVONS NOS PALMIERS. Et aussi la présence de plusieurs associations palmophiles (les FOUS DE PALMIERS pour la France et la CUMPAGNIA A PARMURA pour l’Italie) et des associations locales de protection du patrimoine et de l’environnement: le FONDO AMBIENTALE ITALIANO (une fondation italienne crée en 1975, sur le modèle du National Trust britannique), la PROTECTION CIVILE ITALIENNE (qui a présenté le Projet de lutte européen LIFE en cours contre le frelon asiatique “Stop Vespa Asiatica”), l’association “AMICI DEL BEODO” (qui cherche actuellement à faire connaitre et protéger le site de la palmeraie historique) ainsi qu’une délégation de la COMMUNAUTE JUIVE de la COTE D’AZUR. Deux sénatrices italiennes nous ont par ailleurs fait l’honneur de leur présence: Laura PUPPATO (particulièrement active dans les commissions parlementaires traitant de l’environnement) et Donatella ALBANO (qui a soutenu la lutte contre le charançon des palmiers dans la région). Nous tenons à remercier plus particulièrement la DRAC PACA, qui a mis dans les pages de couverture de sa brochure des palmiers et la palmeraie de Bordighera, une immense publicité donc pour nos jardins de Bordighera. Liens vers le site officiel openagenda et le compte-rendu de sauvonsnospalmiers
“L’ART DU PARTAGE” (THEME DES 35° JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE ET DE L’ANNEE EUROPEENNE DU PATRIMOINE CULTUREL), a par ailleurs été l’occasion d’accueillir en septembre deux associations françaises (la SOCIETE PALMOPHILE FRANCOPHONE – SPF et les JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE ET DE LA CULTURE JUIVE DES ALPES MARITIMES – JECPJAM), ainsi que divers acteurs locaux engagés dans la reprise des cultures de plantes à parfum dans la région et la mise en valeur de son patrimoine paysager.
Ces Journées ont donné lieu à deux jours de visites guidées des villas & jardins de la palmeraie historique de Bordighera (BRIN, GARNIER, MARIANI, PHOENIX & WINTER). Une manifestation s’est aussi déroulée dans l’un des jardins historiques de Bordighera plus particulièrement consacré au Land Art et aux parfums, le Jardin d’Irene Brin avec son musée et son parc paysager de palmiers. La Riviera italienne est en effet étroitement liée à l’histoire de la parfumerie grassoise, où cette tradition connait actuellement un revival relatif aux plus prestigieuses de ses productions. Il s’agit notamment du neroli et de la rose centifolia, deux des ingrédients du mythique N°5 de Chanel. Cette manifestation a vu le jour grace à l’Association Culturelle Irene Brin (animée par Vincent Torre et Angela Rossi), avec la participation des parfumeurs Essense, Vecchia Distilleria et Via Dritta 37 (qui ont présenté leurs créations de parfums et cosmétiques) et du plasticien Renaud Arrighi (avec une installation intitulée Petrichor inspirée des 5 éléments de la philosophie chinoise). Nous avons présenté de notre côté un atelier consacré aux agrumes et à l’agrumiculture. Les musiciens de Tribal Trip et le Teatro del’Albero ont assuré l’animation de l’évènement, qui a vu la participation des autorités locales et de diverses associations dont Pax Medicalis. Un buffet de spécialités locales a cloturé la soirée. Lien vers la presse italienne: Riviera24

 

MENACES

Les attaques fongiques de palmiers se sont multipliées depuis deux ans sur le territoire de Bordighera (notamment mais pas seulement dans notre jardin expérimental).
Eric Chapin (COSAVE) nous avait proposé de faire un diagnostic de la situation lors de notre dernière rencontre à Monaco en 2017. Nous avons organisé avec lui une expertise le 29 juin dernier, en présence de nos collègues INRA, Élisabeth Tabone et Stéphane Desquilbet. Eric Chapin vient de nous faire parvenir son diagnostic, suite aux analyses en laboratoire des prélèvements d’échantillons réalisés in-situ. Comme l’humidité est pointée dans ce rapport, nous avons décidé ce qui nous concerne de diminuer les arrosages pendant l’été, quitte à perdre une partie de la végétation adventice. Le point sur la situation du jardin en septembre est plutôt positif. RV lors de notre prochaine rencontre en Principauté de Monaco l’an prochain pour évoquer plus en détail ce sujet.
Le réchauffement climatique a fortement impacté par ailleurs nos régions, depuis 3 ans et plus particulièrement l’an dernier, avec une année de sécheresse qui a conduit à des incendies en série. Depuis l’été dernier, 4 incendies ont ainsi frappé la palmeraie historique de Bordighera. Ci-dessous les liens vers les articles et video de la presse locale italienne sur ces incendies:
*22 marzo 2018. Bordighera: due palme vanno a fuoco nella zona del cimitero dell’Arziglia: sanremonews
*19 ottobre 2017. Bordighera: incendio di sterpaglie tra il cimitero ed il ‘Beodo’ (video): sanremonews
*26 settembre 2017. Rogo vicino storico giardino Winter di Bordighera: ansa.it/liguria
Première signalisation de Paysandia archon à Bordighera. C’est le responsable du Jardin de palmiers de la Villa Caryota de Fréjus (Jean Christophe Jacon Carrier), qui a découvert la présence de ce ravageur dans les collections du Jardin Winter de Bordighera. Une mauvaise nouvelle pour la palmeraie locale qui pourrait perdre une grande partie des spécimens ayant échappé à ce jour au charançon rouge. 
Importé de l’Amérique du Sud, le papillon palmivore s’est largement installé dans un premier temps dans le sud de la France, sur les populations de Chamaerops humilis et de Trachycarpus de l’ensemble du littoral, depuis plus de 10 ans. La progression vers l’est du ravageur était attestée récemment à la frontière entre la France et l’Italie: il semble désormais que le papillon palmivore a commencé de coloniser la Riviera italienne. Ce  ravageur s’attaque à présent à une grande diversité d’espèces, lesquelles peuvent dès lors devenir la cible du charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus). La progression conjointe de ces deux ravageurs dans le bassin méditerranéen menace à présent la survie de nombreuses espèces de palmiers. Au-delà des palmiers ornementaux acclimatés sur la Riviera franco-italienne, les palmiers dattiers du monde oasien risquent eux-aussi d’être bientôt concernés. Pour en savoir plus sur ce ravageur lire notre dossier paysandisia

 
 

2. RIVIERA GARDENS NETWORK (FRENCH & ITALIAN RIVIERA)
 
Notre réseau de jardins botaniques franco-italiens a vu le jour en 2015, à l’invitation de la Principauté de Monaco et grâce à l’important partenariat scientifique et associatif des jardins concernés. Avec 130 espèces (et une trentaine de genres de palmiers), les jardins botaniques de la Riviera représentent en effet un conservatoire patrimonial exceptionnel, témoin de 5 siècles d’acclimatation d’une plante à l’origine de paysages emblématiques. La Revue Princeps vient de publier une série d’articles qui rendent compte de nos activités. Nos partenaires ont aussi organisé diverses manifestations, dont la Villa Thuret (INRA) qui a invité le responsable de la lutte contre les ravageurs des palmiers en Tunisie et mis en œuvre une application de science participative pour smartphone, Agiir (il s’agit du papillon palmivore Paysandisia archon). Les Communautés d’Agglomération de Fréjus (CAVEM) et d’Antibes (CASA) viennent par ailleurs de lancer une opération de piégeage massif du charançon. Deux autorisations ont aussi été accordées pour des produits de bio contrôle (le champignon Beauveria bassiana).  L’Association Sauvons Nos Palmiers a organisé de son côté un colloque visant à promouvoir une Stratégie de Lutte Biologique Intégrée, en prévision des évolutions à venir de la règlementation en cours. En savoir plus: sauvonsnospalmiers

PRINCEPS

La Société Palmophile Francophone et l’actualité du Projet Phoenix.
A l’origine du Projet Phoenix, notre collaborateur Jean-Christophe PINTAUD (IRD) était aussi l’un des instigateurs de la revue Princeps, dont il a inauguré la première livraison. Nous avons rédigé à l’occasion de la seconde édition de cette revue une synthèse du Projet Phoenix et de la suite que nous lui avons donnée autour du Réseau Riviera Gardens. Il s’agit notamment d’un compte-rendu de la lutte intégrée (Integrated Pest Management = IPM) dans les jardins botaniques de la Riviera Franco-italienne, dont une analyse du risque lié à l’infestation de palmiers dattiers par Rhynchophorus ferrugineus, et une présentation de la la plate-forme AGIIR de l’INRA relative au Paysandisia archon, le papillon ravageur des palmiers. La Revue publie aussi nos deux bibliographies commentées relatives au palmier des îles Canaries (Phoenix canariensis) et au palmier autochtone méditerranéen (Chamaerops humilis).
Accès au site de la SPF: societepalmophilefrancophone
Les collègues péruviens de Jean-Christophe PINTAUD ont par ailleurs rendu hommage à notre collaborateur en lui attribuant le nom de leur laboratoire où il était affecté ces dernières années. Lire la suite sur le site péruvien de l’IRD (en espagnol): peru.ird.fr

 

THURET

Rencontre avec le responsable de la lutte contre le charançon des palmiers en Tunisie.
Situé au cœur de la Riviera historique, le Jardin Botanique d’acclimatation de l’INRA est l’un des piliers du réseau des Jardins Botaniques de France et des Pays Francophones. Il a accueilli, vendredi 9 mars, le responsable tunisien de la lutte contre les ravageurs des palmiers, Mohamed Habib DHOUIBI. Le Jardin Thuret et sa riche collection de palmiers sont confrontés (actuellement) à deux de ces ravageurs, Rhynchophorus ferrugineus et Paysandisia archon. Ont participé à cette réunion d’échange d’expertises et d’expériences, l’équipe de l’INRA et des représentants des jardins botaniques, associations et espaces verts de la région.
Lire le compte-rendu de l’INRA (en version pdf): sophia.inra
Le Projet AGIIR de science participative & le papillon palmivore Paysandisia archon.
Deux laboratoires de l’INRA travaillent actuellement sur la lutte contre la papillon palmivore, celui de Versailles (Brigitte FREROT) qui s’intéresse à des solutions de piégeage et celui d’Antibes (Elisabeth TABONE) qui recherche des parasitoïdes. Vous pouvez désormais contribuer à ce projet de lutte biologique en renseignant les cartes d’identification de la progression du ravageur, grâce à une application de science participative pour smartphone mise au point par l’INRA.
En savoir plus sur le site dédié de l’INRA: ephytia.inra

 

IPM

Lutte contre les ravageurs des palmiers sur la Côte d’Azur. Il existe désormais plusieurs initiatives de lutte à l’échelle d’un territoire contre les ravageurs sur la Riviera française, avec Fréjus (qui use de l’Emamectime benzoate en endothérapie) et Nice (qui emploie le champignon Beauveria bassiana). Deux souches de Beauveria bassiana sont en effet autorisées à ce jour en France, celle d’Arysta issue du bananier (nommée ARY-07111b-01 et recensée sous le N° AMM : 2180058) et celle de Glenbiotech (issue d’une souche espagnole autochtone nommée PHOEMIC+ N°AMM 2189997). Elles sont associées soit en alternance avec des aspersions de nématodes, soit avec l’Emamectime benzoate en endothérapie. Les Communautés d’Agglomération de Fréjus (CAVEM) et d’Antibes (CASA) viennent par ailleurs de lancer une opération de distribution massive de pièges à destination des particuliers. Le caractère “massif” de la lutte à l’échelle d’un territoire, est assurément une bonne nouvelle du fait de son impact sur les populations de ravageurs.
En savoir plus:
*La campagne de piégeage à Antibes: nicematin.com
*La campagne de piégeage à Frejus: propalmes83
*Le dossier Revive + Beauveria en Espagne: sauvonsnospalmiers
*La veille règlementaire de Sauvons Nos Palmiers: sauvonsnospalmiers
Colloque sur la Lutte Biologique Intégrée. C’est notre partenaire associatif Sauvons Nos Palmiers qui a organisé ce colloque, visant à définir une Stratégie de Lutte Biologique Intégrée, en prévision des évolutions à venir de la règlementation en cours. Les techniques de lutte actuelles (qui prévoyaient obligatoirement l’emploi de pestiscides) sont en effet désormais caduques avec l’interdiction du Confidor qui vient d’entrer en vigueur. On commence (timidement) toutefois à parler de lutte intégrée (IPM) en Europe, suite à l’adoption officielle de cette stratégie par la FAO. Le Colloque de Sauvons Nos Palmiers visait à dresser un état des lieux et à ébaucher des propositions, avec la participation des principaux partenaires du secteur. En savoir plus: sauvonsnospalmiers

 
 

3. ECOSYSTEMES & MONDIALISATION (REVUE DE PRESSE)

Nos recherches relèvent d’une écologie pluridisciplinaire et intégrative, qui s’accompagne de partenariats nord/sud pour le développement. Elles associent dans cette perspective les diverses disciplines des sciences de la nature et de la société, autour des thèmes de la domestication des plantes et de l’anthropisation de l’environnement. Les palmiers, et plus particulièrement le palmier-dattier occupent une place centrale dans cette approche, du fait de leur caractère emblématique dans l’histoire des civilisations, du néolithique à nos jours. Faisant partie des premières plantes domestiquées par les populations de chasseurs-cueilleurs, le palmier dattier a en effet permis de créer un environnement totalement anthropisé, celui de l’oasis. De leur fonction d’étapes sur les routes caravanières, les oasis et leurs palmiers ont conservé ce rôle de lien interculturel au fil des siècles. Les oasis représentent aussi des agro systèmes fragiles, qui abritent des populations très pauvres vivant de leurs seules ressources. Elles sont actuellement menacées par la mondialisation, alors qu’elles pourraient représenter une alternative aux processus de désertification dus au réchauffement climatique.
 
MAROC 2018: L’AFRIQUE N’EST PAS UNE ILE. Après Londres et New York, la foire d’art contemporain africain a pris ses quartiers à Marrakech, ces 24 et 25 février. Cette manifestation, créée en 2013 à Londres, exportée à New York en 2015, se tient cette année à la somptueuse Mamounia de Marrakech, avec 17 galeries internationales qui ont répondu présentes et des présentations en off. Link: afriqueinvisu
 
Forme e colori in Hanbury di Rosy Gris. Le Jardin Botanique Hanbury, qui se trouve à la frontière italo-française de Vintimille, est l’un des jardins les plus importants de cette région. Il a présenté en septembre 2018 une exposition de la plasticienne Rosy Gris, composée de sculptures réalisées à partir de bases feuilles de palmiers récoltées dans le jardin. Un matériau inéressant et souvent employé dans l’artisanat de nombreuses sociétés. En savoir plus: rosygris.it
 
CANDIDATUS PHYTOPLASMA PALMAE. Après le charançon rouge (importé d’Asie) et le papillon palmivore (venu d’Amérique latine), voici le “ravageur jaune” en provenance d’Afrique. Il s’agit de la bactérie Candidatus Phytoplasma palmae (en anglais: lethal yellowing of coconut). Elle provient elle aussi d’importations incontrôlées et frappe pour le moment les USA. Elle sera dès demain en Europe si on ne se mobilise pas pour mettre fin au commerce dérégulé des palmiers. Les contrôles phytosanitaires ne sont pas en mesure en effet de détecter les menaces liées à ces importations. En savoir plus: cabi.org
 
Les « forêts urbaines », essentielles aux villes de demain. Cet article est publié en collaboration avec les chercheurs de l’ISYEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Universités). Ils proposent chaque mois une chronique scientifique de la biodiversité, « En direct des espèces ». Objectif : comprendre l’intérêt de décrire de nouvelles espèces et de cataloguer le vivant par Serge Muller Professeur du Muséum national d’histoire naturelle, UMR ISYEB, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités. En savoir plus: theconversation
 
Friches urbaines : qu’en est-il de la biodiversité floristique ? Audrey Muratet · 04-08-2017. Une étude menée en 2007 par le Muséum National d’Histoire Naturelle a permis de montrer qu’à l’échelle d’un département très urbanisé, comme le département des Hauts-de-Seine, 60% de la flore de ce territoire (observée dans les bois, étangs, berges, cimetières, jardins publics, privés, jusque dans les moindres interstices) se rencontre dans les friches urbaines ! Ce résultat est cohérent avec d’autres études menées dans plusieurs grandes villes européennes. Les friches sont des réservoirs de biodiversité essentiels en ville ! En savoir plus: defi-ecologique
 
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Nous publions et relayons régulièrement nos informations (et les vôtres) dans les réseaux sociaux à cette adresse: Passions-Végétales
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