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10.Paysandisia

CRP 2015-2024. Historique de la lutte intégrée (integrated pest management = IPM) contre les ravageurs des palmiers rhynchophorus ferrugineus & paysandisia archon (french & italian riviera). Rédacteur: Robert CASTELLANA. Statut: compte-rendu de recherches. Retour au dossier menaces: Lien

LE PAPILLON RAVAGEUR DU PALMIER PAYSANDISIA ARCHON

SOMMAIRE
1. BIOLOGIE DU RAVAGEUR
2. LUTTE INTÉGRÉE
3. BIOCONTROLE
4. BIBLIOGRAPHIE

Abstract. Les Jardins Botaniques de la Côte d’Azur française et italienne conservent plus d’une centaine d’espèces de palmiers, introduits dans ces régions depuis la fin du moyen-âge. Une partie importante de ces palmiers a désormais colonisé les espaces verts et les jardins d’agrément de la région. Ils sont à l’origine d’un paysage emblématique à forte valeur touristique. Plusieurs de ces espèces ont aussi une valeur patrimoniale, en termes de biodiversité : il s’agit des palmiers méditerranéens autochtones dont notamment le palmier nain, Chamaerops humilis. Les recherches conduites depuis plus de 30 ans sur les ravageurs des palmiers ont conduit à mettre au point diverses techniques de lutte. Aucune, ne permet toutefois à elle seule de régler ce problème de manière satisfaisante. Recommandée (mais rarement adoptée) dès les premières années de l’infestation, la stratégie dite de « lutte intégrée » (IPM) est un standard international qui consiste à mettre en œuvre toute la panoplie des moyens disponibles, dans une démarche intégrative, participative et réactive. Elle emploie pour cela des méthodes qui se complètent mutuellement en vue d’une plus grande efficacité. Au niveau des palmeraies ornementales européennes, la Lutte Intégrée nécessite la prise en compte simultanée de deux ravageurs, le charançon des palmiers Rhynchophorus ferrugineus et le papillon palmivore Paysandisia archon. Les progrès récents en matière de lutte biologique relancent son intérêt, dans un contexte où l’infestation a conduit à la dissémination d’importantes populations de ravageurs. Les principes de base de la lutte intégrée sont les suivants: prévention des infestations, traitement des déchets infestés, contrôle des populations et évaluation des résultats. Ce dossier vise à faire le point sur la lutte contre le papillon palmivore, Paysandisia archon, suite aux menaces que ce ravageur fait actuellement courir sur la palmeraie ornementale méditerranéenne ainsi que sur les écosystèmes de ces régions.  

1. BIOLOGIE DU RAVAGEUR

Le cycle biologique. La connaissance du cycle reproducteur du papillon palmivore (voir le schéma ci-dessus) est très importante en matière de lutte. Les adultes sont actifs en matière de risque d’infestation de juin (voire mai) jusqu’à la fin septembre, avec un pic en juillet-août (ces dates peuvent varier en fonction des lieux et en fonction des années, les papillons étant très dépendants de la température ambiante). L’accouplement a lieu pendant cette période, permettant la fécondation d’une centaine d’œufs que la femelle porte et qu’elle libère de palmier en palmier, sur une assez longue distance (le papillon semble pouvoir parcourir plusieurs kilomètres par jour, surtout par journée ventée). Les œufs (4,7 de long sur 1,6 de large en moyenne) ressemblent à des graines de cumin, avec 6 à 8 côtes. Ils se trouvent souvent par deux ou trois au même endroit. Ils mettront en moyenne 12 à 14 jours pour éclore. Les jeunes larves pénètrent rapidement dans le palmier, creusant des galeries majoritairement longitudinales, de 20 à 30 cm de long en moyenne. Les stades larvaires peuvent sans encombre passer l’hiver en léthargie dans le palmier (à la différence des œufs et de la chrysalide, qui ne résistent pas aux frimas). Quand la larve entame le processus qui la conduira à la chrysalide, elle cesse de s’alimenter et commence la construction du cocon (celle-ci dure une quinzaine de jours). Une fois celui-ci achevé, il lui faudra entre 55 et 85 jours (entre 40 et 70 jours selon d’autres sources) pour se métamorphoser en papillon, en fonction de la température.

Impact sur la lutte. L’illustration ci-dessus montre la présence de larves dans le stipe du palmier dont elles rongé cette feuille émergente. La période de traitement par insecticide est limitée à ce seul stade larvaire, soit à partir de la fin juin, début juillet jusqu’en avril au plus tard. A partir du moment où les larves construisent leur cocon, à l’abri duquel se développera la chrysalide, aucun insecticide n’arrivera en effet à passer, et on ne touchera que les rares larves qui n’ont pas encore commencé leur métamorphose. A noter toutefois que 20% des individus passent un an de plus dans le palmier sous forme larvaire (cycle pluriannuel). En matière de capture, les adultes volent aux heures les plus chaudes, entre 11 heures et 17 heures, avec un pic autour de 13 heures. En ce qui concerne les émergences, elles se produisent quant à elles entre 8 heures et midi, exceptionnellement en début de soirée.

Ill. Trithrinax campestris, un palmier sud-américain, est l’un des hôtes originels du papillon palmivore, lequel a été introduit en Europe avec son importation. L’exemplaire photographié ici se trouve dans le jardin botanique de la Villa Caryota à Fréjus, géré par Jean Christophe Jacon Carrier de la Société Palmophile Francophone. Il était présent avant l’arrivée du ravageur, il y a une dizaine d’années. A ce jour, il n’a toutefois pas été attaqué par Paysandisia dans ce jardin. Le ravageur a par contre infesté une grande partie de la collection, ce qui montre son caractère opportuniste. 

Les palmiers concernés. Importé d’Amérique du Sud, Paysandisia archon s’est largement installé sur les Trachycarpus ainsi que sur les populations de Chamaerops humilis de l’ensemble du littoral azuréen. Outre le risque d’éradication de ce palmier autochtone, le ravageur s’attaque à une grande diversité d’autres espèces, lesquelles peuvent dès lors devenir la cible du charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus). La progression conjointe de ces deux ravageurs dans le bassin méditerranéen menace donc potentiellement l’existence de plus d’une centaine d’espèces de palmiers acclimatés dans ces régions. Ci-dessous les observations tenues depuis dix ans (2007-2017) dans le jardin botanique de la Villa Caryota à Frèjus (Société Palmophile Francophone) à partir d’un échantillon observé de 248 palmiers de 25 genres et 90 espèces. Ci-dessous Jean Christophe Jacon Carrier dans la plantation de Washingtonia de la Villa Caryota en compagnie d’Elisabeth Tabone.

Liste des espèces de palmiers attaquées à ce jour par Paysandisia Archon. *Acoelorraphe wrightii *Arenga engleri *Brahea (4 espèces: aculeata, armata, dulcis, edulis) *Chamaerops humilis *Jubaea chilensis *Livistona (4 espèces: australis, chinensis, decora decipiens, saribus) *Nannorrohops arabica *Phoenix (5 espèces : dactylifera au niveau des rejets, reclinata, robellini, theophrasti) *Sabal (4 espèces : bermudana, mauritiiformis, minor, palmetto) *Serenao repens *Syagrus romanzoffiana *Trachycarpus sp : 10 espèces attaquées sur les 15 répertoriées *Trithrinax acanthocoma

Liste des espèces de palmiers non attaquées à ce jour par Paysandisia Archon. *Allagoptera arenaria *Brahea (2 espèces: calcarea, decumbens) *Butia (3 espèces : catanirensis, odorata, yatay sujets adultes) *Caryota maxima himalaya *Chamaedorea (4 espèces: Glaucifolia, metallica, radicalis, seifriizii) *Livistona (2 espèces: drudei, nitida attaqué sans développement) *Phoenix sylvestris *Rhapis (3 espèces : excelsa, humilis, multifida) *Sabal (8 espèces : causiarum, domingensis, etonia, rosei, texana mexicana, uresana, yapa) *Trithrinax campestris (sujet adulte) *Washingtonia filifera (sujets adultes)

Les menaces sur la biodiversité : chamaerops humilis. Ce palmier est plus particulièrement menacé suite à l’arrivée du ravageur Paysandisia archon. Il s’agit d’un élément caractéristique du maquis méditerranéen, au niveau de tous les étages de végétation Inframéditerranéen, Thermoméditerranéen et Mésoméditerranéen. Sa disparition représente donc un enjeu écologique majeur car, outre le fait qu’il se régénère naturellement après les incendies, il est une espèce dite «nurse» qui favorise la régénération des couverts forestiers victimes de dégradation. Les peuplements de Chamaerops occupent des bioclimats de types humides, subhumides et semi-arides, chauds, tempérés et localement frais. On les trouve du bord de la mer jusqu’à 2000m dans l’Anti Atlas, voire plus haut sur les rochers et falaises bien exposés au Sud. Du point de vue des conditions édaphiques, ils colonisent tous les types de substrats géologiques; mais ils préfèrent, en général, les sols argileux de types rouges fersialitiques, et fuient les couches épaisses de sables ou les sols hydromorphes. Grâce à sa résistance aux divers facteurs de dégradation, à la couverture extrêmement efficace de son feuillage et à son enracinement profond, l’espèce façonne au sein de ses peuplements des biotopes à ambiance préforestière. Du point de vue phytosociologique, le palmier nain contribue à de nombreux groupements végétaux forestiers, préforestiers et de matorrals. Il s’agit, en particulier, des associations à Chênes (Quercus rotundifolia, Q. suber ou Q. coccifera), à Oléastre (Olea europaea var. sylvestris), à Caroubier (Ceratonia siliqua), à Thuya de Béribérie (Tetraclinis articulata), à Genévriers (Juniperus phoenicea ou J. oxycedrus), et de nombreux autres groupements préforestiers et de matorrals. Il importe de préciser que le Doum ne domine que dans les cas de certaines formations dites matorrals. Ces formations assurent la conservation d’un sol meuble, profond, frais, riche en humus et hébergeant une intense activité microbiologique. Une telle ambiance est très favorable pour la régénération des espèces exigeantes telles que les essences forestières organisatrices des séries de végétation citées ci-dessus. Source : BEN ABID_sd_ Chamaerops humilis L. ou Palmier nain au Maroc en matière de lutte contre l’érosion et la désertification.

En savoir plus

Biologie du ravageur. Rédigé par Claire SIMONIN en 2012, le dossier « Notre ami le papillon. Etat actuel des connaissances et des moyens de lutte », publié par l’Association Fous de Palmiers (41 pages) est à ce jour le document le plus complet sur le ravageur. Version PDF : paysandisia archon

Chamaerops humilis. CASTELLANA R. 2017. Maquis & Chamaeropaies. Approche ethno-botanique (Bibliographie commentée). Princeps 2-3, décembre 2017. Lien: bioarchive

Riviera Gardens 2017. Paysandisia archon : menaces sur la biodiversité azuréenne. Lien : fousdepalmiers

Inventaire des cibles observées dans le réseau Riviera Gardens (2017). Lien

CASTELLANA R, PIETRA H, TABONE E. 2019. Les ravageurs émergents des palmiers Rhynchophorus & Paysandisia aux portes du Maghreb. Retours d’expériences sur la lutte en cours sur la Riviera franco-italienne et perspectives. In: 11ème Congrès de l’AMPP. La protection des Plantes face aux défis actuels et en perspectives, Association Marocaine de Protection des Plantes. Mar 2019, Rabat, Maroc. Link


2. LUTTE INTEGREE CONTRE LE PAPILLON PALMIVORE PAYSANDISIA ARCHON

Un document de synthèse (Lien) a été élaboré collectivement à la suite de la réunion organisée en mai 2017 à Rocbaron par FREDON, SNP & INRAE, à partir des recherches des équipes de Brigitte Frérot et Elisabeth Tabone (INRAE) et de Claire Simonin (FOUS DE PALMIERS). Il aborde les thèmes suivants :
* GESTION DES PLANTATIONS & INVENTAIRE DES BONNES PRATIQUES : Taille, détection précoce, capture manuelle, filet (confinement), arrosage, répulsifs & barrière physique, abattage des palmiers infestes, substitution par d’autres végétaux, biodiversité (prédation), piégeage.
* LUTTE BIOLOGIQUE : Champignons entomophagenes : beauveria bassiana, nematodes pathogenes : steinernema carpocapsae, Parasitoides oophages.
* LUTTE CHIMIQUE : Endotherapie, assainissement mécanique, spinosad, diflubenzuron, pyrethrin(oid)es de synthèse, pyrethrines naturelles.

Lien vers le compte-rendu colloque de Rocbaron: FREDON-INRA-SNP ROCBARON-2

Brigitte FREROT (INRAE VERSAILLES) Comprendre les relations insectes, ravageurs, cultures : l’écologie chimique. En matière de lutte intégrée, il manque par rapport au charançon rouge la possibilité d’employer des techniques de piégeage, faute d’attractifs.Les travaux de l’Inrae en matière d’écologie chimique consistent à identifier et reproduire les odeurs diffusées par les plantes pour modifier le comportement des insectes. Des chercheurs de l’INRAE, du CIRAD et du CNRS ont fait à ce propos une découverte inédite chez le papillon qui ravage les palmiers : la présence d’une phéromone sexuelle émise par le mâle au niveau de sa patte. Les principes de l’écologie chimique sont exposés clairement ici par Brigitte Frérot (film de Rachid Hamidi).

Toulon (Sauvons Nos Palmiers) 2016. Ces recherches ont été conduites par l’INRAE-Versailles (Brigitte Frérot et Rachid Hamidi) et leurs partenaires de la start-up Capnodis (Nakié Paré et Stéphane Desquilbet) dans la propriété d’Hervé Pietra (Sauvons Nos Palmiers). Il s’agissait d’un protocole exploratoire ouvert consistant à capturer chaque matin les papillons au fur et à  mesure de leur émergence. Dès qu’il est en mesure de voler, le papillon va en effet chercher à s’accoupler. Ce papillon vit environ 3 semaines, ce qui va permettre d’observer son comportement sur cette durée. Les individus capturés sont mis en cage afin de voir essentiellement s’ils attirent des partenaires. Il s’agit aussi d’observer leur comportement en général, au moyen d’enregistrements vidéos dans un tunnel de vol.

Agiir Inrae 2018. En matière de Lutte Intégrée, la connaissance de la localisation des infestations est essentielle. L’application AGIIR mise au point par l’INRAE et dédiée aux insectes introduits et aux espèces invasives, a été mise à jour de façon à permettre la signalisation des nouveaux foyers d’attaque de P. archon. Via cette application de science participative, disponible sur smart phone, l’identification du ravageur sera facilitée et des informations concernant sa biologie, son cycle de vie et les moyens de lutte seront disponibles.

Rachid Hamidi (Inrae)

3. BIOCONTROLE ET ANTAGONISTES

L’Unité expérimentale Entomologie et forêt Méditerranéenne (UEFM) de l’INRAE PACA recherche depuis 2012 des parasitoïdes oophages capables de pondre dans les œufs du papillon Paysandisia, grâce au financement du projet européen PalmProtect. Suite aux premiers essais prometteurs, dans le cadre du projet régional BioPalme, l’UEFM, en collaboration avec la ville de Marseille, s’associe alors à plusieurs partenaires pour continuer sa recherche avec de nouveaux parasitoïdes. A terme, le développement d’une lutte biologique à grande échelle est envisagée, en intégrant les techniques du lutte actuellement disponibles et en visant tous les stades du ravageur, afin d’obtenir les meilleurs résultats. Les Trichogrammes sont des Hyménoptères parasitoïdes, de la même famille que les abeilles ou les guêpes et de très petite taille, susceptibles de parasiter les pontes des ravageurs. Un Trichogramme mesure environ ½ mm ; c’est pourquoi on parle souvent de micro-guêpe ou Microhyménoptère. Biotop et l’INRAE (Elisabeth Tabone) avaient déjà mis au point deux méthodes utilisant le Trichogramme, contre la pyrale du maïs par le lâcher de Trichogramma brassicae et contre certaines noctuelles (Héliothis, Chrysodeixis…) sur différentes plantes (maraîchères, ornementales…) par des lâchers de Trichogramma achaeae et Trichogramma brassicae.

Cinq espèces de parasitoïdes oophages ont tout d’abord été sélectionnées et élevées dans le but de les tester sur des œufs de P. archon sur des palmiers, en mésocosme et sur le terrain. La dispersion, le taux de parasitisme, le taux d’avortement et le taux d’éclosion des œufs ont été analysés. En mésocosme, du parasitisme a été observé pour Trichogramma T et Ooencyrtus kuvanae. Le taux d’avortement n’était significativement pas différent avec le témoin. Sur le terrain, bien qu’aucun œuf n’ait été parasité par les parasitoïdes, Trichogramma T et O. pityocampae sont les souches ayant le taux d’avortement le plus élevé ; tandis que celui du témoin est très faible. Trichogramma T semble efficace aussi bien en mésocosme que sur le terrain. Les Ooencyrtus semblent mieux se disperser que les Trichogramma. Il a fallu ensuite continuer les expérimentations en mésocosme (illustration ci-dessous) et sur le terrain pour améliorer les paramètres de lâchers des parasitoïdes afin d’obtenir plus de résultats intéressants. Les recherches déboucheront sur une efficacité de 72% en mésocosme et de plus de 55% sur le terrain. Avec un faible coût de production efficacité rapide, cette espèce de trichogramme (espèce indigène pour la France), est nettement plus efficace que les nombreuses autres souches de trichogrammes pour lutter contre d’autres ravageurs.

En savoir plus

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CABROL B., COLOMBEL E., BURADINO M., GAGLIO F., MARTIN JC., TABONE E. 2014. Développement d’un programme de Lutte biologique contre le ravageur du palmier Paysandisia archon à l’aide de parasitoïdes oophages. Link : Inrae

Illustration: prélèvements de palmiers infestés en 2019 en collaboration avec les Services Espaces Verts de la Ville de Cannes

4. BIBLIOGRAPHIE EN LIGNE

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