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Propagation

VIDEO : la technique de pollinisation manuelle des palmiers dattiers dans l’oasis de Figuig au Maroc (LE BOURG 2013)
 
Les palmiers du genre Phoenix sont qualifiés de dioïques, du fait qu’il existe des individus males et femelles. A côté de la reproduction par graines (on parle de reproduction sexuée), plusieurs espèces émettent aussi des rejets qui peuvent être replantés (on parle alors de reproduction végétative ou clonage). Le palmier-dattier, Phoenix dactylifera, est le plus important des palmiers du genre Phoenix. Il est en effet cultivé, essentiellement pour ses fruits, dans une zone très vaste qui va de l’Atlantique à l’Océan Indien. Dans ces régions, le plus souvent arides, il représente une importante source de revenus pour les populations rurales. Les éco-systèmes oasiens jouent par ailleurs un rôle majeur en matière de biodiversité. Le clonage (et sa version moderne la reproduction invitro) est depuis longtemps la principale source d’amélioration variétale, au détriment de la diversité. La pollinisation demeure toutefois nécessaire, mais uniquement afin d’assurer une maturation correcte des fruits. Elle est pratiquée traditionnellement par impollinisation manuelle, en l’absence d’une quantité suffisante de pollinisateurs males dans les régions de culture. La pollinisation agit aussi sur les qualités du fruit. Ces effets sont qualifiés de métaxéniques. Leur compréhension fait appel à la connaissance des propriétés physico-chimiques des pollens et des mécanismes de la pollinisation. La pollinisation est par ailleurs possible entre les diverses espèces qui composent le genre Phoenix. Le domaine encore peu connu de l’hybridation fait l’objet d’une autre page de ce site web.

{tab=HISTORIQUE}

Assyrian palm tree. The Hague MuseumIll. ce bas-relief assyrien représente la première attestation de pollinisation manuelle d’une plante, en l’occurence le palmier-dattier.
 
L’emploi des techniques de pollinisation remonte à la plus haute antiquité en ce qui concerne le palmier, mais c’est seulement au XX° siècle que la pollinisation a fait l’objet de travaux scientifiques importants. Ils ont débouché sur des améliorations génétiques siginificatives chez le palmier à huile. Des programmes équivalents ont été conduits pour le palmier dattier, mais sans rencontrer le succès espéré. De tels programmes demandent en effet de longues années de croisements controlés sur plusieurs générations. De récents développements de ces techniques font désormais appel aux biotechnologies, afin de produire des pollinisateurs d’intérêt dans des délais plus brefs. Leur intérêt est toutefois limité du fait que les cultivateurs ont depuis longtemps sélectionné des cultivars de qualité et adopté des techniques agronomiques performantes d’amélioration de leurs productions. La qualité des pollens n’est en effet que l’un des nombreux facteurs affectant la fructification.

 

*LES PRECURSEURS
Botanic Bommer, Jean-Edouard (1829-1895)Ill. Bommer, Jean-Edouard (1829-1895)
 
"Dans cette notice, se trouvent consignés les résultats de plusieurs expériences ayant trait à la fécondation artificielle des Palmiers. […/…] Il est inutile de démontrer le peu de ressources qu'offrent les Palmiers comme moyens de multiplication. La production de bourgeons adventifs est, je crois, le seul et encore est-il souvent bien incertain en même temps que fort difficile. […/…] Il en existe un autre dont le résultat ne laisse aucun doute, c'est le semis. Rendre ce moyen pratique, tel a été le but que je voulais atteindre en faisant fructifier artificiellement plusieurs palmiers cultivés au Jardin botanique de Bruxelles." [Bommer 1867].
 
*LE MODELE DU PALMIER A HUILE
Oil palm production Le Monde DiplomatiqueIll. la production mondiale d’huile de palme (source Le Monde Diplomatique)
 
L’heterosis désigne le fait que la descendance peut présenter des caractères supérieurs à ceux de leurs géniteurs :
"Un des points essentiels qui explique la genèse de l’amélioration génétique telle que nous la connaissons aujourd’hui [chez le palmier à huile] est la mise en évidence d’un hétérosis important lors de «l’Expérience Internationale» décidée juste après guerre, et plantée de 1950 à 1953. A l’initiative de l’IRHO, cinq plantations ont échangé et inter-croisé leurs meilleurs géniteurs, issus des populations que ces plantations avaient contribué à créer avant guerre. Cette expérience a donné des résultats tout à fait intéressants :
*La mise en évidence d’une variabilité importante entre les différentes populations étudiées,
*Le caractère additif de l’hérédité du nombre et du poids moyen des régimes produits par les palmiers, composantes essentielles de la production,
*La supériorité des croisements inter origines sur les croisements intra origines."
Cet effet d’hétérosis était d’autant plus fort qu’il y avait complémentarité entre les géniteurs [Durand-Gasselin 2009].
 
*LE CAS DU PALMIER DATTIER
Pollinisation naturelle et controleeIll. pollinisation contrôlée et domestication des plantes (Source: conceptcours.fr)
 
"L’amélioration des plantes allogames a connu de nombreux succès parmi lesquels l’exploitation de l’effet hétérosis qui a été ensuite employé chez les plantes autogames. En 1926, NIXON met en évidence sur le palmier dattier la métaxénie, qui se traduit par l’impact direct du pollen sur la qualité et la période de maturation des dattes. En Tunisie, malgré la présence de plus de 250 variétés de palmier dattier, aucun clone de pollinisateur n’existe dans les régions phoenicicoles. Ceux-ci ont été négligés par ignorance de l’effet du pollen sur la qualité et la durée de maturation des fruits et par absence de valeur marchande du pollen. […/…] Par ailleurs, l’amélioration de la qualité des dattes est tributaire de plusieurs interventions agronomiques relatives à l’éclaircissage des fruits, à l’irrigation et à l’entretien de la palmeraie. La contribution du pollen, bien que connue depuis des années, n’est pas prise en considération." [Bchini 2006]
 
* LES FACTEURS AFFECTANT LA POLLINISATION
Pollinisation receptivite florale des cutivarsIll. BOUBEKRI 2008
 
La compréhension des mécanismes de la pollinisation joue un rôle majeur dans les recherches en cours. De nombreux facteurs peuvent en effet affecter la qualité de la production dattière:
* La phénologie
La période de floraison des palmiers (mâles comme femelles) présente de grands écarts d’un individu à l’autre. L’existence de palmiers males à floraison précoce ou tardive est essentielle de ce point de vue.
* La génétique
Les recherches portent sur les degrés de compatibilité et d’incompatibilité entre palmiers males et femelles. Si la réceptivité d’une fleur femelle varie par exemple dans le temps en fonction de facteurs climatiques, elle est aussi reliée aux différents types de cultivars comme le montre le tableau ci-dessus.
* L’alternance
Le palmier dattier est particulièrement sensible à ce phénomène, commun chez les arbres fruitiers, d’une alternance de fortes productions suivies de récoltes faibles en quantité comme en qualité. Les cultivateurs usent de 2 techniques : la limitation du nombre de régimes et du nombre de fruits par régimes.
* Les conditions climatiques
La température, la pluie, le vent et l’humidité ont un effet très marqué sur la floraison, la pollinisation, la nouaison, la maturation et la production de dattes.
* La qualité du pollen
L’influence des pollens sur la fécondation concerne essentiellement :
* l’abondance de la production de pollen ;
* le pouvoir germinatif des pollens ;
* les conditions d’extraction et de stockage des pollens.
* La technique de pollinisation
La pollinisation des palmiers dattiers fait appel depuis longtemps à diverses techniques, dont :
* les techniques de pollinisations manuelle et mécannique ;
* l’usage de solutions de pollens à divers taux de concentrations ;
* l’emploi d’hormones agissant sur la croissance et le développement des fruits.
D’autres études, peu développées, portent sur les mécanismes naturels de la pollinisation. Elles concernent notamment le rôle de l’abondante entomofaune qu’abrite l’écosystème palmier.
 
En savoir plus
PEYRON G. 2000. Cultiver le palmier-dattier. Guide illustré de formation.
In: GRIDAO / CIRAD. books.google.fr
 
Gallerie video
Collecting Medjool Pollen
This is the method we use to collect medjool pollen from the male palm trees. After the flower arms are removed from the palm trees, the are dried and shaken over a mesh to collect pollen. The collected pollen will be thinned with flour and later used to pollenate the female flowers, which will produce our medjool dates.
 
Thinning Medjool Pollen
Pollen is collected from the Male Palms in early March. After drying, the pollen is mixed with flower to allow for a more diluted concentration of pollen mix.
 
Thinning Medjool Dates
This is how medjool dates get so big. This important cultural practice is done each season usually in May. Video is taken from the crown of the medjool date palm in a canasta raised 60 feet high with a heavy duty forklift. All thinning work is done by hand.

{tab=POLLINISATION}

VIDEO. Pollinating Medjool dates in the Jordan River Valley
A la différence de la majorité des espèces fruitières, dont la pollinisation est assurée par des insectes, le palmier-dattier est une espèce anémophile, c’est-à-dire pollinisée par le vent. Le fait que les insectes pollinisateurs originels des palmiers soient pour une grande part des coléoptères, donc des ravageurs potentiels, pourrait être aux sources de cette évolution. Si les cultivateurs ont choisi (depuis longtemps) de procéder eux-mêmes à la pollinisation, c’est plutôt pour éviter de multiplier des palmiers males dans leurs plantations. Ils usent pour cela de l’impollinisation dite manuelle, qui consiste à déposer sur les régimes de dattes des épillets recueillis sur des pollinisateurs. Il s’agit d’une technique nécessitant une main d’œuvre importante, et d’un métier pénible et dangereux, de plus en plus difficile à pérenniser dès lors que s’imposent des règles modernes de sécurité. Pour y remédier, des techniques de pollinisation mécannique ont été développées depuis près d’un siècle. Le profil phénologique des palmiers, qui constitue la réponse de l’espèce aux déterminants climatiques majeurs (température, précipitations, humidité atmosphérique, ensoleillement, photopériode), demeure par contre un domaine encore peu connu en matière de pollinisation.
 
* LA POLLINISATION NATURELLE
Pollinisateurs des palmiersIll. BARFOD et alii 2011.
 
"On suppose que le mode de pollinisation originel des palmiers est l'entomophilie [pollinisation par les insectes] dont la cantharophilie [qui fait appel aux coléoptères] est un mode dérivé. Plusieurs espèces sont ainsi spécialisées dans la pollinisation par les coléoptères. L'interrelation palmiers/coléoptères a apparemment évolué vers un équilibre entre le parasitisme et la pollinisation. Le fait que beaucoup de palmiers se reproduisent par leurs propres pollinisateurs et qu'ils peuvent en outre être pollinisés par le vent, les rend plus indépendant de l'entomofaune. La pollinisation par le vent, bien que dérivée chez les palmiers, est probablement apparue très tôt dans l'histoire de l'évolution." [Silberbauer-Gottsberger 1990]
L’écosystème palmier: "Jusqu'à il ya 25 ans, le point de vue dominant dans la littérature scientifique est que les palmiers sont principalement pollinisés par le vent. Un examen des études sur la pollinisation mené par Henderson (1986) a montré que les insectes sont principalement responsables pour le transfert de pollen des anthères à la stigmatisation. Henderson a conclu que trois principaux syndromes de pollinisation existent chez les palmiers: la pollinisation par les coléoptères (cantharophily), la pollinisation par les  abeilles (mellitophily) et la pollinisation par les mouches (myophily). La faune qui fréquente les palmiers est en réalité beaucoup plus diversifiée avec divers mammifères (chauves-souris ou rats) et même une espèce de crustacé. L'interaction entre les palmiers et leur faune représente un compromis entre les services fournis par les pollinisateurs potentiels et les activités antagonistes des visiteurs non-pollinisateurs." [Barford 2011]

* LA POLLINISATION MECANNIQUE
PAKISTAN Punjab Jhang pollinisationIll. Appareil de pollinisation en usage au Pakistan (ph. JC Pintaud)
 
"BOUNAVIER, dès 1885, a été le premier chercheur à utiliser un appareil muni d’un soufflet en caoutchouc pour pratiquer la pollinisation des palmiers. A partir de LEURY (1982), la pollinisation par poudrage a permis une meilleure fécondation et une économie de pollen, avec l’utilisation de substrat en mélange. Le poudrage par le pollen avec un mélange de farine peut ainsi avoir un taux de nouaison de 90% avec une proportion de pollen de 2% à 4%. Les modes appliqués dans les techniques mécannique et semi-mécanique concernent :
– le substrat : plâtre, talc ou farine,
– le pourcentage pollen/substrat : 20 % à 30% du pollen
– la quantité de pollen : de 1 à 3 g par palmier.
– le nombre de passages : 2 à 3 par palmier (à 1 à 2 jours d’intervalle), en relation étroite avec la période de réceptivité de la variété.
-les méthodes de séchage et conservation du pollen: la réfrigération, la congélation, la dessiccation, la lyophilisation.
-l’utilisation d’un appareil broyeur pour la préparation du mélange." [Boubekri 2008]
 
Gallerie : Appareils de pollinisation mécannique des palmiers dattiers (Source: BOUBEKRI F. 2008)
[nggallery id = 65]
 
Bibliographie commentée
AL- WASFY M.M.M. 2014. Yield and Fruit Quality of Zaghloul Date Palms In Relation to Using New Technique of Pollination. In: Stem Cell 2014;5(1):14-17]. www.sciencepub.net
AL-WUSAIBAI ET ALII 2012. A comparative study between mechanical and manual pollination in two premier Saudi Arabian date palm
cultivars. In: Indian Journal of Science and Technology Vol. 5 No. 4 (Apr 2012). www.ahsadatepalm-res.com
AWAD MA 2010. Pollination of date palm (Phoenix dactylifera L.) cv. Khenazy by pollen grain-water suspension spray. In : Journal of Food, Agriculture & Environment Vol.8 (3&4): 313-317. 2010. www.researchgate.net

* PHENOLOGIE ET CLIMAT
Pheno calendrierIll. M. ElHoumaizi
Le palmier-dattier, Phoenix dactylifera, présente une diversité génétique exceptionnelle qui se traduit par l’existence d’une grande variation dans le phénotype au niveau phénologique (étalement de la floraison, fruits persistants ou non, etc.). Cette diversité a conduit à mettre en place des recherches comparatives visant à la description de son cycle reproducteur, dans le cadre d'un partenariat développé par l'IRD sur l'ensemble de sa zone de distribution. L'un des enjeux de ces recherches concerne le réchauffement du climat et son impact économique pour les régions de production dattière. Il s'agit aussi de savoir si le palmier dattier pourrait être un indicateur fiable de ces mêmes changements. Dans une perspective à plus long terme, le modèle global résultant de l’intégration des données pourra:
– déboucher sur la définition de bio-indicateurs des changements environnementaux,
– supporter la mise en place d'outils de contrôle de la santé des agrosystèmes oasiens en zones arides.
 
En savoir plus
* Construction d’un modèle global de la phénologie du palmier dattier
Il s’agit de suivre sur plusieurs sites, répartis le plus largement possible dans le monde, la réponse de l’espèce aux déterminants climatiques majeurs (température, précipitations, humidité atmosphérique, ensoleillement, photopériode). Le profil phénologique populationnel sera observé à cet effet sur chaque site, à l’aide d’un protocole standardisé. Il rendra compte des principaux paramètres du cycle reproducteur annuel (initiation, maxima et durée de chaque cycle de floraison, durée du développement du fruit et stade de maturité atteint). Les populations choisies seront constituées sur une base génétique large, incluant une vaste gamme de phénotypes individuels (précoces, tardifs, polycycliques, androgynes). [listephoenix]

{tab=POLLEN}

Vidéo: Bodhaguru
"Germination de grains de pollen et Histoire des sciences.
La reproduction sexuée chez les plantes à fleurs suppose le dépôt de pollen d’une fleur sur le stigmate du pistil d’une fleur de la même espèce. Cependant, la reproduction sexuée suppose avant tout la fécondation : rencontre de cellules sexuelles mâles et femelles et fusion de leur noyau. Or, les ovules se trouvent au pied du pistil alors que le pollen se dépose en son sommet. Comment la rencontre peut-elle donc s’effectuer ? C’est le français Samuel Morland (1625-1695) qui le premier posa la question. Il faudra attendre près d’un siècle pour que Giovanni B. Amici de Florence (1786-1863), puis Adolphe Brongniart (1801-1876), montrent que le pollen trace un chemin jusqu’au pied du pistil, par le biais du tube pollinique qui contient les cellules sexuelles mâles. C’est à Robert Brown (1773-1858) que l’on doit en revanche les premières observations relatives au contact puis à l’entrée du tube pollinique dans l’ovule, et les premières observations sur les noyaux cellulaires. Cette première est notamment due à la qualité des lentilles des microscopes à partir de 1830." [Delerce 2010]
 
*PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES DES POLLENS
"Le citoyen Delille, l'un des savans qui ont accompagné Bonaparte dans son expédition d'Egypte, me remit, en thermidor an 10, une certaine quantité de pollen, ou poussière fécondante du dattier, phœnix dactylifera. L. Cette poussière s'échappe des anthères ou des petits sacs qui la renferment, si facilement et en si grande quantité, qu'on la prendroit de loin, au lever du soleil, pour une fumée qui entoure les dattiers. Le citoyen Delille l'avoit recueillie en faisant secouer des régimes de dattiers mâles dans une chambre entourée de nappes sur lesquelles elle s'attachoit. Il y en avoit une quantité suffisante (près de 10 onces, 3 hectogrammes 10) pour en faire un examen chimique très-étendu; et c'étoit la première fois qu'une pareille occasion étoit offerte à la chimie moderne d'analyser cette substance si intéressante par ses propriétés." [Fourcroy 1802]
Les recherches menées depuis cette époque portent principalement sur :
*la composition des pollens de palmiers dattiers;
*leurs caractéristiques morphologiques;
*l’abondance de pollen;
*la germination des pollens;
*les hormones de régulation de croissance.
La bibliographie commentée publiée ci-dessous donne un accès direct en ligne à quelques unes de ces études.
 
ABBAS FA, ATEYA AM 2011. Estradiol, Esteriol, Estrone and Novel Flavonoids from Date Palm Pollen. In: Australian Journal of Basic and Applied Sciences, 5(8): 606-614, 2011. www.insipub.com
BENABDALLA A., LEPOIVRE P. 2000. Production de fruits et embryons diploiques par traitement à l'acide gibbérellique des inflorescences femelles non pollinisées chez le palmier dattier (Phœnix dactylifera L.). orbi.ulg.ac.be
ISMAIL O.M. 2014. In Vitro Germination of Date Palm Pollen Grains affected by Different Sugar Types. In: RJPBCS 5(1). Pp. 880sq. www.rjpbcs.com
KAVAND A, SHURAKI Y D, EBADI A, ABDOSI V 2014. Optimizing culture medium for in vitro germination of date palm ( Phoenix dactylifera L.) pollen. In: European Journal of Experimental Biology, 2014, 4(3 ): 665-669. pelagiaresearchlibrary.com
MORTAZAVI S.M.H. 2010. Optimizing Storage and In vitro Germination of Date Palm. In: J. Agr. Sci. Tech. (2010) Vol. 12: 181-189. rms.scu.ac.ir
TAHA HS, NASR A, SHAHEEN MA, BACHA MA 1986. Evaluation of date palms males used in pollination in the central region, Saudi Arab. In: Department of Plant Production, College of Agriculture, King Saud University, Riyadh, Saudi Arabia. faculty.ksu.edu.sa
SOLIMAN SS, AL-OBEED RS 2013. Investigations on the pollen morphology of some date palm males (phoenix dactylifera L.). In: AJCS 7(9):1355-1360 (2013). www.cropj.com
WODEHOUSE RP 1928. The phylogenetic value of pollen-grain characters. In: Annals of Botany, vol XLII, n°CLXVIII, october 1928. aob.oxfordjournals.org
 
* EFFETS METAXENIQUES DES POLLENS
Vidéo: Kattipparuthi Rasheed
"Les études portant sur les effets des pollens sur le développement et la maturation des dattes remontent au début du XX° siècle. La métaxénie est l'effet direct ou l'influence d'un pollen sur le développement de la graine et des tissus de la datte, mais aussi sur la rapidité de croissance et le temps de maturation du fruit. Cet effet métaxénique se manifeste en particulier sur :
– la couleur de la datte ;
– la grosseur de la datte ;
– la forme de la datte ;
– la taille de la graine ;
– la précocité ou le retard de maturation.
Certains caractères présentent un intérêt agronomique. Notamment, si un pollen a la capacité de réduire la taille des graines en maintenant la grosseur du fruit, le rapport de la chair sur la graine n'en est que plus satisfaisant. Ou encore, si un pollen est capable d'induire un cycle de croissance plus rapide, la maturation se produit plus tôt en saison et réduit ainsi les risques de pertes dues aux conditions climatiques d'automne. Outre la qualité des pollens, est aussi concernée la compatibilité entre les individus males et femelles." [Peyron 2000]
 
Bibliographie commentée
ABBAS MF, ABDULWAHID AH, ABASS KI 2012. Effect of pollen parent on certain aspects of fruit development of Hillawi date palm (Phoenix dactylifera L.) in relation to levels of endogenous gibberellins. In: AAB Bioflux, 2012, Volume 4, Issue 2. www.aab.bioflux.com.ro
ABBAS MF, ABDUL-WAHID AH., ABASS KI. 2014. Metaxenic effect in date palm (Phoenix dactylifera L.) fruit in relation to level of endogenous auxins. In: AAB Bioflux, 2014, Volume 6, Issue 1. www.aab.bioflux.com.ro
AL-MUHTASEB JA, GHNAIM HD 2006. Effect of Pollen Source on Yield, Quality and Maturity of “Barhi” Date Palm. In: Jordan Journal of Agricultural Sciences, Volume 2, No.2, 2006. journals.ju.edu.jo
AL-KHALIFAH N.S. 2006. Metaxenia. Influence of Pollen on the Maternal Tissue Of Fruits of Two Cultivars of Date Palm (Phoenix Dactylifera L.). In: Bangladesh J. Bot.35(2): 151-161, 2006 (December). www.dhakai.com
ASHOUR NE, HASSAN HSA, MOSTAFA EAM 2008. Effect of Some Pollen Carriers on Yield and Fruit Quality of Zaghloul and Samani Date Palm Cultivars. In: American-Eurasian J. Agric. & Environ. Sci., 4 (3): 391-396, 2008. www.idosi.org
BACCHA et alii 2000. Compatibility Relationships in Some Date Palm Cultivars (Phoenix dactylifera L.). In: J. King Saud Univ., Vol. 12, Agric. Sci. (2), pp. 81-95, Riyadh (1420/2000). repository.ksu.edu.sa
BEN-ABDALLAH 1990. La phoeniciculture. In: Options Méditerranéennes, Sér. A / n°11, 1990 – Les systèmes agricoles oasiens. om.ciheam.org
FARAG KM, ELSABAGH AS, ELASHRY HA 2012. Fruit Characteristics of Zaghloul Date Palm in Relation to Metaxenic Influences of Used Pollinator. In: American-Eurasian J. Agric. & Environ. Sci., 12 (7): 842-855, 2012. idosi.org
IQBAL M, KHAN MQ, MUNIR M, REHMAN SU, REHMAN HU, NIAMATULLAH M 2010. Effect Of Different Pollination Techniques On Fruit Set, Pomological Characters And Yield Of Dhakki Date Palm (Phoenix Dactylifera L) In Dera Ismail Khan, Kp. In: Sarhad J. Agric. Vol. 26, No. 4, 2010. www.aup.edu.pk
OMAR A E K, AL-OBEED R S, AHMED M A E 2014. Metaxenic effects as related to male palm (Phoenix dactylifera and Phoenix canariensis), yield and quality of Khalas fruit. In: Journal of Food, Agriculture & Environment Vol.12 (2): 523-525. 2014. world-food.net
OMAR AEK, EL-ABD AEA 2014. Enhancing Date Palm (Phoenix dactylifera, L.) Productivity, Ripening and Fruit Quality Using Selected Male Palms. In: Acta Advances in Agricultural Sciences. Volume 2 (2014), Issue 6, 11-19. www.aaasjournal.com
OMAR AEK, AL-OBEED RS, SOLIMAN S, AL-SAIF AM 2014. Effect of pollen source and area distribution on yield and fruit quality of 'Khalas' date palm (Phoenix dactylifera, L.) under Saudi Arabia conditions. In: Acta Advances in Agricultural Sciences. Volume 2 (2014), Issue 3, 7-13. aaasjournal.com
SHAFIQUE M, KHAN AS, MALIK AU, SHAHID M, RAJWANA AQ, SALEEM BA, AMIN M, AHMAD I 2011. Influence Of Pollen Source And Pollination Frequency On Fruit Drop, Yield And Quality of date Palm (Phoenix Dactylifera L.) Cv. Dhakki. In : Pak. J. Bot., 43(2): 831-839, 2011. www.researchgate.net
TAHA HS, NASR A, SHAHEEN MA, BACHA MA 1986. Evaluation of date palms males used in pollination in the central region, Saudi Arabia. In: Second Symposium On Date Palm. faculty.ksu.edu.sa
ZIRARI 2010. Effects of Time of Pollination and of Pollen Source on Yield and Fruit Quality of ‘Najda’ Date Palm Cultivar (Phoenix dactylifera L.) under Drâa Valley Conditions in Morocco. In: 4 th Int. Date Palm Conference, Acta Hort. 882, ISHS 2010. www.downloadebooks.ir
 
* PROPRIETES MEDICINALES DES POLLENS
Diaporama: Maher Jalal
Le pollen du palmier dattier (DPP = Date Palm Pollen) est employé depuis longtemps en médecine traditionelle dans le but d’améliorer la fertilité humaine. Des recherches visant à mesurer les effets des pollens de palmier ont été récemment conduites à ce propos chez les rats. Elles portent principalement sur leurs propriétés aphrodisiaques, et leur impact sur la fertilité, notamment en matière de spermatogénèse. La bibliographie commentée qui suit rend compte des études directement accessibles en ligne sur ce sujet.
 
ABED EL-AZIM M.H.M., EL-MESALAMY A.M.D., YASSIN F.A., KHALIL S.A. 2015. Identification Phenolic and Biological Activities of Methanolic Extract of Date Palm Pollen (Phoenix dactylifera). In: J Microb Biochem Technol 2015, 7:1. omicsonline.org
ABEDI A, KARIMIAN SM, PARVIZ M, MOHAMMADI P, ROUDSARI HRS 2014. Effect of Aqueous Extract of Phoenix dactylifera Pollen on Dopamine System of Nucleus Accumbens in Male Rats. In : Neuroscience & Medicine, 2014, 5, 49-59. www.scirp.org
ABEDI A, PARVIZ M, KARIMIAN SM, ROUDSARI HRS 2013. Aphrodisiac Activity of Aqueous Extract of Phoenix dactylifera Pollen in Male Rats. In : Advances in Sexual Medicine, 2013, 3, 28-34. www.scirp.org
EL-AZIM M.H.M., YASSIN F.A., KHALIL S.A., EL-MESALAMY A.M.D. 2015. Hydrocarbons, fatty acids and biological activity of date palm pollen (phoenix dactylifera L.) growing in Egypt. In : IOSR Journal of Pharmacy and Biological Sciences (IOSR-JPBS). Volume 10, Issue 3 Ver. I (May – Jun. 2015), pp. 46-51. files.figshare.com
HASSAN WA, EL-KASHLAN AM, EHSSAN NA 2012. Egyptian Date Palm Pollen Ameliorates Testicular Dysfunction Induced by Cadmium Chloride in Adult Rats.In : Journal of American Science, 2012;8(4). wjofamericanscience.org
IFTIKHAR S, AHMAD M, ASLAM HM, SEED T, ARFAT Y, NAZISH GE 2014. Evaluation of spermatogenesis in prepubertal albino rats with date palm pollen supplement. In: African Journal of Pharmacy and Pharmacology.Vol. 8(2), pp. 59-65, 15 January, 2014. www.academicjournals.org
OMAR AA, SHANAWANY MM, MOHSEN MK 2012. The effect of palm pollens grains and date extracts on the spermatogneix activity of male guinea pigs. In: Second Symposium on Date palm. www.dprckfu.com

{tab=BIOTECHNOLOGIES}

Reproduction végétative & propagation In Vitro
Vidéo: Mohamed Takieddine Ben Ayed
La diversité génétique du palmier dattier est menacée de nos jours par la généralisation de sa reproduction par clonage, dite ‘reproduction végétative’. Cette très antique technique (elle remonte à l'Antiquité) consiste à prélever les rejets émis par les arbres présentant des fruits d’intérêt, au détriment de la reproduction par semis, dite ‘reproduction sexuée’. Elle a par ailleurs été considérablement renforcée par les techniques modernes de propagation ‘in-vitro’. Si la reproduction sexuée est nécessaire au maintien de la diversité de l’espèce, elle ne garantit pas, en effet, la production de plants de qualité. Le recours généralisé au clonage (ou à la reproduction in-vitro) relève aussi du fait que les palmiers issus de graines sont pour moitié males ou femelles. Or les cultivateurs n’ont que très peu besoin de palmiers males, car ils pratiquent eux-mêmes la pollinisation. Il faut de plus presqu’une dizaine d’années pour que se manifeste le sexe d'un palmier-dattier. Les recherches portant sur la détermination précoce du sexe des palmiers présentent donc un grand intérêt de ce point de vue, de même que les techniques de multiplication in vitro de pollinisateurs.
 
*CLONAGE
Propagation clonage insituIll. Prélèvement de rejets par enracinement préalable.
 
"Date palm propagation (DPP).
Le clonage, également appelé propagation asexuée ou végétative, offre les avantages suivants:
* les plantes obtenues sont identiques à la plante d’origine.
* elles produisent des fruits 2 – 3 ans plus tôt que les plantes obtenues par semis … / …  
Le nombre de rejets produits par un palmier est limité (20 à 30 au maximum) à la période de croissance du palmier … / … seulement trois ou quatre rejets sont aptes à être transplantés chaque année. Pour obtenir un haut taux de survie des rejets transplantés, on recommande les étapes suivantes. Après 3 à 5 ans, selon la variété, les rejets formeront leurs propres racines et commenceront à produire une deuxième génération de ramifications. C’est seulement à cette étape qu’ils peuvent être enlevés et élevés en pépinière pendant 1 à 2 ans avant la plantation sur le terrain." [Zaid De Wet 2002].
 
* REPRODUCTION IN VITRO
Vidéo: la culture in vitro (Vegenov)
"Après avoir identifié les bons dokkars [pollinisateurs] au sein des populations mâles de palmier dattier issues de semis, certains agriculteurs ont été incités à les multiplier végétativement par rejets. Cette pratique est restée cependant très limitée. Par ailleurs, de nouvelles sélections de dokkars avaient été obtenues dans le monde grâce à des programmes d’amélioration. En effet, la sélection génétique du palmier dattier fait l’objet de recherches depuis très longtemps. […/…] Les travaux menés à El Arfian en Algérie, durant une vingtaine d’années, sur l’amélioration génétique avaient pour objectifs de produire une lignée meilleure ou conforme à ‘Deglet Nour’ en espérant pouvoir assainir la variété et rendre possible la multiplication par voie de graines. Ils ont abouti à la sélection d’un pollinisateur du cultivar ‘Ghars’ à floraison précoce (mois de janvier) et produisant du pollen en grande quantité et de bonne qualité. […/…] Par ailleurs, le projet d’amélioration génétique du palmier dattier entrepris par le Département d’agriculture aux États-Unis de 1948 à 1964, a permis de retenir des lignées très intéressantes après le 4ème rétrocroisement, aussi bien des palmiers mâles que des palmiers femelles. La principale contrainte ayant limité la portée de ces travaux était le temps que nécessite un rétrocroisement, soit 5 années. Pour quatre rétrocroisements, 25 années sont nécessaires, d’où l’importance capitale de l’utilisation des biotechnologies permettant de raccourcir ce temps (haplodiploïdisation, culture de tissus, assistance par biologie moléculaire, etc.). Dans ce contexte, la multiplication rapide de Phoenix dactylifera par les techniques de culture in vitro constitue une voie pouvant apporter des solutions dans un délai raisonnable, afin de propager les bons pollinisateurs et de les diffuser au niveau des agriculteurs." [Chaibi 2002]
 
Bibliographie commentée
ABDALLA M. M., ABD EL-KAWY A. M. 2010. Cytological Studies for Date Palm (Phoenix Dactylifera L) Tissue Culture Derived Plants. In: Report and Opinion, 2010;2(11). Link: http://www.sciencepub.net/
ABDALLA M.M., ABD EL-KAWY A.M. 2010. Karyotype analysis for date palm (Phoenix dactylifera L) compared with tissue culture derived plants. In: New York Science Journal 2010 (3) 11. Link: http://www.sciencepub.net/
ABERLENC-BERTOSSI F., SANE D., DAHER A., BORGEL A., DUVAL Y., 2006. Aptitude à la déshydratation des embryons zygotiques de palmier à huile et de palmier dattier. In: Actes du BRG, 6, 401-413. Link: http://www.brg.prd.fr/
ABERLENC F. 2008. Embryogenèse somatique du palmier dattier pour la sauvegarde des variétés traditionnelles et l'adaptation à la culture en Algérie, en Mauritanie, au Sénégal et à Djibouti. Link: http://www.bioveg.auf.org/
ABUL-SOAD A.A., MAHDI S. M. 2010. Commercial production of tissue Culture date palm (Phoenix dactylifera L.) by inflorescence technique. In: Journal of Genetic Engineering and Biotechnology, 8(2): 39-44. Link: http://www.jgeb.eg.net/
ABUL-SOAD AA, JATOI MA 2014. Factors affecting in vitro rooting of date palm (Phoenix Dactylifera L.). In: Pak. J. Agri. Sci., Vol. 51(2), 467-474; 2014. Link: http://pakjas.com.pk/papers%5C2298.pdf
AL-BAHRANY A.M., AL-KHAYRI J.M. 2012. Optimizing In vitro Cryopreservation of Date Palm (Phoenix dactylifera L.). In: Biotechnology, 11, 59-66. Link: http://scialert.net/
AMIN T. 2001. In-vitro Propagation of Date Palm (Phoenix dactylifera L.) by Adventive Buds. In: Proceedings second international conference on date palm. Al Ain, UAE, 568-587. Link: http://www.pubhort.org/
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KAVAND A., EBADI A., SHURAKI Y.D., ABDOSSI V., MOSTAFAVY M. 2015. Evaluation of stability and uniformity in tissue culture-date palm (Phoenix dactylifera L.) plants of cv. Berhee by using morphological characteristics. In: International Journal of Biosciences. Vol. 6, No. 1, p. 117-122, 2015. Link: http://www.innspub.net/
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SANE D., ABERLENC-BERTOSSI F., GASSAMA-DIA Y. K., SAGNA M., TROUSLOT M. F., DUVAL Y., BORGEL A. 2006. Histocytological Analysis of Callogenesis and Somatic Embryogenesis from Cell Suspensions of Date Palm (Phoenix dactylifera). In: Annals of Botany 2006, 98, 301-308. Link: http://aob.oxfordjournals.org/
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* SEX-DETERMINATION
Vidéo: Sex-determination of date palm (Phoenix dactylifera). Interview F. Aberlenc (DIADE IRD-France/April 2013).
Un important programme de recherche a été mis en œuvre par l’IRD (Montpellier-France), visant à une détermination précoce du sexe des palmiers, une recherche qui représente un réel enjeu économique pour les régions de production. A cet effet, ont été identifiés, dans le génome du palmier dattier, de nouveaux marqueurs moléculaires de type microsatellite permettant, d'une part, de caractériser la diversité génétique et d'autre part, d'identifier précocement le sexe. Les marqueurs identifiés produisent en effet des allèles males-spécifiques permettant de sélectionner au jeune âge les plants femelles qui produisent les dattes, sans attendre 6 à 8 ans les premières floraisons. Les références qui suivent concernent l’état actuel des recherches sur ce sujet.
 
ADAWY S.S., ATIA M.A.M., EL-ITRIBY H.A. 2015. Sex-Differentiation Based on Fluorescence In Situ Hybridization (FISH) with 5s and 45s rDNA of Egyptian Date Palm Trees. In: International Journal of Advanced Biotechnology and Research. Vol 6, Issue2, 2015, pp144-151. Link: http://bipublication.com/
AL-MAHMOUD M.E., AL-DOUS E.K., AL-AZWANI E.K., MALEK J.A.. 2012. Dna-Based Assays To Distinguish Date Palm (Arecacee) Gender. In: American Journal of Botany: e7–e10. 2012. Link: http://www.amjbot.org/content/99/1/e7.full.pdf+html
ELMEER K., MATTAT I. 2012. Marker-assisted sex differentiation in date palm using simple sequence repeats. In: 3 Biotech, 7p. Link: http://www.springerlink.com/content/u80h76wg4506tq28/fulltext.pdf
JUAREZ C., BANKS J.A. 1998. Sex determination in plants. In: Curr Opin Plant Biol. 1998 Feb;1(1):68-72. Link: http://www.ufv.br/dbv/pgfvg/BVE684/htms/pdfs_revisao/sinais/Desenvolvimento/sexdet.pdf
QACIF N., BENDIAB K., BAAZIZ M. 2006. Aspects qualitatif et quantitatif des peroxydases du palmier dattier Phoenix dactylifera L étudiés chez des pieds males et femelles. In: Deuxième Congrès International de Biochimie. Agadir, Maroc, 9-12 Mai 2006, pp.179-181. Link: http://www.biotech-ecolo.net/palmier-peroxydase-Qacif-2006.pdf
SALTHUN-LASSALLE B. 2010. Le troisième sexe des plantes à fleurs. In: Pour La Science.Fr 14/04/2010 Actualité Biologie végétale, 3p. Link: http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-le-troisieme-sexe-des-plantes-a-fleurs-24941.php
SNOUSSI H., DU JARDIN P., BEN ABDALLAH A., LEPOIVRE P. 2001. Assessment Of Genetic Variation Within Date Palm (Phoenix Dactylifera L.) Using Amplified Fragment Length Polymorphism (Aflp) – Genotyping Of Apomictic Seedlings As A Case Study. Link: http://www.pubhort.org/
YOUNIS R.A.A., ISMAIL O.M., SOLIMAN S.S. 2008. Identification male and female of Date Palm Phoenix dactylifera L using RAPD and ISSR Techniques. In: Research Journal of Agriculture and Biological Sciences, 4(4): 278-284, 2008. Link: http://www.aensiweb.com/rjabs/rjabs/2008/278-284.pdf
ZAHER H., BAAZIZ M. 2006. Contribution à l’étude de l’identification des pieds males et femelles chez le palmier dattier Phoenix dactylifera L par l’utilisation des marqueurs RAPD. In: Congrès International de Biochimie. Agadir, 09-12 Mai 2006, pp. 69-72. Link : http://www.biotech-ecolo.net/palmier-rapd-zaher-2006.pdf

{tab=GLOSSAIRE}

Anémochorie : dispersion des graines par le vent.
Allogamie: fécondation croisée (ou interfécondation) entre deux individus distincts. Cette notion s'oppose à celle d'autogamie, où les gamètes femelles sont fécondés par les gamètes mâles provenant d'un même individu (une fleur hermaphrodite effectuant une autopollinisation par exemple).
Anémogamie : adjectif qualifiant un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement véhiculé par le vent (syn. Anémophilie).
Angiosperme : plante à graine enfermée dans fruit (du grec "aggeion" = enveloppe et "sperma" = semence)
Anthère : partie supérieure de l'étamine contenant le pollen.
Autogamie : mode de reproduction des plantes dans lequel la fécondation s'effectue sans recours au pollen d'autres individus.
auto pollinisation
Axile (placentation) : se dit lorsque les ovules sont insérés, dans la partie centrale de l'ovaire, le long des charnières des dièdres formés par les cloisons.
Cantharophilie : pollinisation par les coléoptères
Carpelle : élément de la fleur portant les ovules et formant, seul ou soudé à d'autres, le pistil.
Chasmogamie : se dit d'une fleur dont le pollen est libéré dans l'environnement au moment de la pollinisation.
Cléistogamie : se dit d'une fleur dont le pollen n'est pas libéré au moment de la pollinisation, et se reproduit par autofécondation.
Diaspore : partie d'une plante (graine, fruit, bourgeon, bulbille, etc.) se séparant de celle-ci et assurant sa multiplication.
Diécie : se dit d'une espèce dont les sexes sont séparés et portés par des pieds différents, mâles et femelles. Exemple : le palmier-dattier.
Dioïque : se dit d'une plante dont les fleurs sont unisexuées, mâles ou femelles, et sont portées sur des individus différents.
Endozoochorie : mode de dispersion des graines après transit intestinal chez des animaux.
Entomogamie : mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement véhiculé par des insectes.
Épizoochorie : mode de dispersion des graines par transport sur le plumage ou le pelage des animaux.
Extrorse : adjectif qualifiant une anthère libérant son pollen vers l'extérieur de la fleur, autrement dit vers les pétales.
Funicule : cordon reliant l'ovule, et ensuite la graine, à la paroi de l'ovaire, au niveau du placenta.
Geitonogamie : désigne la fécondation d'un ovaire par le pollen de fleurs différentes, mais appartenant à un même individu.
Gynécée : synonyme de pistil (ensemble des organes femelles de la fleur).
Gynodioïque : qualifie une plante dont certains plants ne portent que des fleurs femelles et d'autres que des fleurs hermaphrodites, mais aucun ne porte de fleurs mâles.
Hémérochorie : plante disséminée hors de son habitat originel par l'action directe ou indirecte de l'homme.
Hermaphrodisme: se dit des plantes portant des fleurs avec les organes des deux sexes (étamines et pistil).
Heterosis: désigne le fait que la descendance peut présenter des caractères supérieurs à ceux des géniteurs
Hétérostylie : polymorphisme floral sous contrôle génétique affectant la longueur du style et des anthères. Ce polymorphisme favorise la fécondation croisée chez de nombreuses espèces végétales hermaphrodites. Les espèces présentant cette caractéristique sont dites hétérostyles ou hétérostylées.
Hologamie : se dit quand lors de la fécondation, c'est l’entièreté des individus qui fusionnent.
Hybride : plante dont les parents appartiennent à des espèces ou sous-espèces différentes, voire à des genres différents. Les hybrides sont souvent plus ou moins stériles.
Hybridogène : se dit d'une espèce fertile d'origine hybride.
Mellitophilie : pollinisation par les abeilles.
Monoïque : adjectif, se dit d'une espèce dont tous les individus portent les deux sexes, dans des fleurs séparées.
Myophilie : pollinisation par les mouches.
Myrmécochorie : mode de dispersion des graines faisant appel aux fourmis.
Ovaire : partie inférieure du pistil, formée d'une ou plusieurs loges, et contenant les ovules qui deviendront ensuite des graines après fécondation.
Ovule : organe contenu dans l'ovaire renfermant la cellule femelle (oosphère), qui fournira la graine après fécondation par le pollen.
Périanthe : ensemble des enveloppes florales entourant les organes sexuels de la fleur. S'utilise principalement lorsque cet ensemble est différencié en calice et corolle nettement distincts.
Pistil : nom donné à l'ensemble des organes femelles de la fleur, entourés par les étamines.
Placenta : partie intérieure de l'ovaire sur laquelle les ovules sont insérés par l'intermédiaire d'un funicule.
Pollen : poussière très fine constituée de grains microscopiques produits dans l'anthère, chacun constituant un élément reproducteur mâle.
Polygamie : se dit d'une plante portant sur le même pied des fleurs hermaphrodites et des fleurs unisexuées.
Protandrie (ou protérandrie) : se dit d'un organisme dont les caractères sexuels mâles sont matures et fonctionnels avant les caractères sexuels femelles. Antonyme : protogyne. On dit aussi hermaphrodisme successif, ou hermaphrodisme séquentiel.
Protogynie : se dit d'un organisme dont les caractères sexuels femelles sont matures et fonctionnels avant les caractères sexuels mâles. Antonyme : protandre.
Ptérogynie : se dit d'une fleur hermaphrodite dont les carpelles sont mûrs avant que les étamines ne libèrent leur pollen.
Reproduction sexuée : il s’agit de la reproduction par graines.
Reproduction végétative : il s’agit de la reproduction par clonage.
Stigmate : extrémité plus ou moins renflée du carpelle ou du pistil où le pollen est déposé.
Unisexué : adjectif, se dit d'une fleur soit uniquement mâle (ne possédant que des étamines), soit uniquement femelle (ne possédant qu'un pistil).
Xenogamie : qualifie une allogamie nécessitant obligatoirement le pollen d'un autre individu chez les plantes à fleur.

 

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