MENACES SUR LA BIODIVERSITE
La gestion de l'eau est au cœur de l'économie et de l'écologie du monde oasien. Il s'agit d'une ressource rare, qui conditionne la qualité des productions ainsi que la variété des cultures abritées sous le couvert des palmiers. Elle a fait l'objet, depuis des millénaires, d'innovations traditionnelles du plus haut intérêt en cette période de réchauffement climatique et de recherche de ressources durables. Ces pratiques traditionnelles sont désormais remises en cause avec l'exploitation par forage des nappes phréatiques profondes et la salinisation des terres qu'elle entraine. Ces eaux souterraines présentent en effet un taux de salinité élevé. Il s’agit par ailleurs de ressources fossiles donc non renouvelables. Une menace écologique que viennent aggraver les projets à l’étude d’exploitation des gaz de schiste dans nombre de ces régions.
Illustration : Irrigation près de l’oasis d’El-Oued, Algérie (33°22’N – 6°52’E). À 600 km au sud-est d’Alger, le Souf est une oasis aux portes du désert. Sa capitale, El-Oued, tire sa prospérité et sa réputation des variétés de dattes deglet-nour produites par ses palmeraies et exportées vers l’Europe. Pour faire fructifier leur économie, les Soufis ont intensifié leur production en étendant les périmètres irrigués des cultures de fruits et légumes destinés aux marchés des grandes villes. Céréales, fourrages et légumes sont cultivés dans de grandes parcelles circulaires (pouvant couvrir chacune 60 hectares) aspergées par un pivot central. Ces engins de grande puissance réduisent fortement les coûts de production. Mais cette image témoigne davantage de la catastrophe que du fleurissement du désert. L’irrigation massive et l’installation de l’eau courante en ville épuisent la nappe profonde où l’eau est forée. Ces eaux rejetées à la surface polluent la nappe superficielle qui gonfle et affleure maintenant dans de nombreux endroits : les habitations sont gagnées par l’humidité et les terres sont envahies par l’eau stagnante qui a déjà asphyxié un million de palmiers. Source: yannarthusbertrand
{tab=TYPOLOGIE}
Video : les enjeux de la modernisation des oasis marocaines traditionnelles
LES 3 PILIERS DE L'IRRIGATION
Dès lors qu’un aménagement hydroagricole est important, on peut classifier les équipements qu’il met en jeu en trois niveaux.
Source : CLEMENT R., GALAND A., MEYLAN J. Systemes d’irrigation. © Techniques de l’Ingénieur. Link : 197.14.51.10:81
-Les ouvrages de transport
Ils acheminent l’eau d’irrigation depuis la prise d’eau jusqu’aux périmètres à desservir. Ils sont constitués d’ouvrages linéaires (canaux, galeries) et d’ouvrages ponctuels (aqueducs, siphons, régulateurs, etc.)
-Les réseaux de distribution
Ils répartissent à l’intérieur du périmètre, et jusqu’aux prises d’irrigation propres à chaque agriculteur, l’eau amenée par les ouvrages de transport ; ces réseaux ont une structure généralement ramifiée.
-L’irrigation à la parcelle
Elle est relative à la mise en œuvre de l’eau d’irrigation délivrée aux prises du réseau. On entend par parcelle d’irrigation l’unité de surface disposant d’une prise individualisée sur le réseau de distribution ; il ne s’agit donc pas de parcelles cadastrales ni de parcelles culturales. Les équipements mis en jeu ou les aménagements de terrain sont fonction de la technique d’irrigation adoptée par les irrigants : irrigation de surface, irrigation par aspersion, irrigation localisée.
L’IRRIGATION LOCALISEE
On appelle irrigation localisée les systèmes qui consistent :
-à répartir l’eau d’irrigation sur la parcelle par un réseau de conduites à fixes sous faible pression ;
-à localiser l’apport d’eau au voisinage des plantes cultivées : seule une certaine fraction du volume du sol, exploitable par les racines, sera humidifiée.
Les débits apportés à chaque zone humidifiée sont faibles (quelques litres à quelques dizaines de litres par heure, selon les systèmes). L’irrigation s’effectue à faible dose et forte périodicité (souvent journalière).
Plusieurs techniques se sont développées :
-l’irrigation localisée par goutteurs ;
-l’irrigation localisée par rampes perforées fixes ;
-l’irrigation localisée par aspersion (microjet, micro-aspersion).
L’IRRIGATION GRAVITAIRE
Source : RENEVOT G., BOUAZIZ A., RAKI, RUF T. 2010. Pratiques d’irrigation du palmier dattier dans les systèmes oasiens du Tafilalet. Maroc. In: HTE 146 (juin 2010) Symposium international «Agriculture durable en région Méditerranéenne (AGDUMED)», Rabat, Maroc, 14-16 mai 2009, pp.13-25. Link : anafide.org
Extraits : Dans la palmeraie traditionnelle, le nombre de strates de cultures est lié à la disponibilité de l’eau. De même, les cultures pratiquées, en intercalaire, sont fonction de la qualité de l’eau. Deux grands types de palmeraies se distinguent: une minorité conduite en irrigation localisée (Groupe 1) et une grande majorité conduite en irrigation gravitaire (Groupe 2).
Au sein du groupe 1 on peut distinguer, suivant l’origine de l’eau deux sous groupes différents :
A- Les exploitations qui utilisent principalement l’eau du pompage et ponctuellement les eaux des crues.
B- Celles qui utilisent principalement l’eau des Khettaras, et rarement l’eau des crues.
Pour le groupe 2, plusieurs sous groupes ont été distingués:
C- Les agriculteurs utilisant principalement l’eau des Khettaras, les eaux de pompages, et les eaux de crues.
D- Les agriculteurs utilisant principalement les eaux des stations de pompage (collectives et/ou privées), et plus aléatoirement, les eaux de crues et les eaux des lâchers du barrage.
E- Les agriculteurs utilisant principalement les eaux de sources et de manière plus aléatoire les eaux de crues et les eaux des lâchers du barrage
F- Les agriculteurs utilisant les eaux du barrage et les eaux de crues.
G- Les agriculteurs utilisant les eaux du barrage, les eaux de crues et les eaux usées.
H- Les agriculteurs utilisant principalement les eaux de sources et les eaux de crues.
{tab=CANAUX}
Les cultivateurs Mauritaniens ont développé des solutions innovantes pour lutter contre la désertification grâce à un partenariat avec des agriculteurs marocains. Ce projet, financé par le Fonds international de développement agricole, a su mettre en valeur les savoirs traditionnels locaux. Cette initiative, qui a permis de doubler les rendements, illustre les bénéfices de la coopération Sud-Sud.
Connue sous les noms qanât en Iran, Khettara au Maroc, Kariz au Pakistan et en Afghanistan, la Foggara est un système hydraulique ancestral de captage et de distribution d’eau. Composée d’une canalisation ou d'une galerie souterraine et équipée de puits d’aération, elle capte les eaux de la nappe pour l’irrigation de la palmeraie. A la sortie de la galerie, l’eau remonte à la surface et se répartit par gravité dans le réseau d’irrigation des jardins. Source : REMINI B., ACHOUR B. 2008. Les foggaras du Grand Erg occidental algérien. In : Larhyss Journal, ISSN 1112-3680, n° 07, Juin 2008, pp. 21-37. Link: 2012/05/19/foggara
ILLUSTRATIONS & COMMENTAIRES
La pente des galeries est très faible de façon à assurer un écoulement à vitesse très réduite. Ainsi, on évite le raclement du sol et l’usure des galeries…/… Les matériaux utilisés pour la construction des foggaras sont pris sur place : les parois des galeries sont faites de blocs de pierre taillés, liés par un mélange de paille et d’argile ; des troncs de palmiers soutiennent les plafonds…/… Les foggaras permettent donc un transport passif de l’eau ne reposant que sur la force de gravité : l’eau est captée au sous-sol et s’écoule sous terre, ce qui évite l’évaporation, jusqu’à proximité de l’oasis où elle sort dans un canal en plein air (seguia). Un petit bassin triangulaire (quasri) recueille l’eau qui …/… est ensuite répartie à travers l’oasis à l’aide d’un dispositif de pierre en forme de peigne, la kesria.
L’eau est répartie à travers l’oasis selon un système de propriété complexe. L’eau est drainée dans des canalisations de plein air qui la distribuent vers les différents terrains…/… Le « tribunal de l’eau » décide qui a droit à quelle quantité d’eau en fonction des variations de l’approvisionnement en eau. Les « maîtres de l’eau » s’occupent de réaliser les partages.
{tab=PUITS}
LES TECHNIQUES TRADITIONELLES DE FORAGE DES PUITS ARTESIENS
Ill. puits à noria (palmeraie de Bordighera)
Ill. puits à noria (palmeraie de Bordighera)
Le percement d'un puits était dans le désert, une activité, faisant appel à plusieurs équipes d'hommes spécialisés, qui permettait à la population nomade et sédentaire de subsister. Le creusement était financé par le propriétaire du terrain.
Source : extraits du numéro 51, 2è trimestre 2012, de "Mémoire vive", magazine du Centre de Documentation Historique de l'Algérie, reprint d'une description de Georges Seguy remontant au début du 20° siècle. Link: alger-roi
Les serviteurs
Pour commencer la recherche de la nappe d'eau, on employait une corvée de serviteurs, ou parfois des esclaves. Ils avaient pour tâche unique de déblayer les terres jusqu'à atteindre la couche d'eau stagnante. Pour ce travail ils étaient rémunérés, plus par de bonnes paroles que par des douros ( monnaies de l'époque).
Les puisatiers
Les " serviteurs " étaient relayés par les puisatiers, qui commençaient par éponger l'eau qui inondait le chantier pour travailler les pieds au sec. Puis ils creusaient un trou profond jusqu'à la couche imperméable d'argile qui recouvrait la nappe d'eau. Ce forage était assez large pour que plusieurs hommes puissent y travailler avec aisance. La terre était évacuée par les aides restés au bord du trou au moyen de paniers d'alfa ou de feuilles de palmier auxquels on avait attaché un filin. C'est en voyant apparaître un mince filet d'eau que les puisatiers estimaient que leur contrat était rempli. La couche imperméable étant atteinte, c'est à ce moment là qu'ils se faisaient payer et laissaient la place aux plongeurs.
Les charpentiers
Pendant que les puisatiers s'enfonçaient sous terre, les charpentiers construisaient et posaient des bardeaux, faits de madriers superposés, pour étayer le forage au fur et à mesure que les hommes progressaient. Ce coffrage, destiné à protéger les terrassiers des éboulements, soutenait les parois intérieures. Il était en bois de palmier de 25 cm dans sa plus grande largeur et formait ainsi une structure carrée d'environ 75 cm de côté. Pour prévenir les infiltrations et donner plus de solidité au boisage on remplissait les interstices d'argile, que l'on foulait après l'avoir mélangée avec des noyaux de dattes.
Les plongeurs
Ces différents travaux effectués, arrivaient les plongeurs. Ils étaient chargés de percer la dernière couche, de faire jaillir l'eau, la rendre propre à la consommation. Le plongeur était l'homme incontournable, la cheville ouvrière de l'édifice, l'artiste dont le travail était l'aboutissement de celui des autres …/… Quand le plongeur pénétrait sur le théâtre des opérations, il était entouré de ses quatre assistants, tous à califourchon sur des ânes qui les faisaient progresser parmi la foule avec majesté …/… Puis il passait autour de ses reins une corde de "lifa" (brins grossiers à mailles de très petites de feuilles de dattier), qu'il avait au préalable solidement fixée sur une grosse pierre au bord du puits, et s'enfonçait courageusement au fond du trou. Ses aides descendaient en même temps par un filin un panier fait de peau de bique destiné à remonter les déblais de l'excavation …/… Ce labeur était exténuant. Ils descendaient à une profondeur de trente, voire cinquante mètres. Il leur fallait retenir leur respiration sous l'eau, souvent pendant deux minutes et demie parfois plus.
{tab=PLUIES}
Le volet «Augmentation des disponibilités en eau» du Projet d’Aménagement Rural des Oasis de l’Adrar (PAROA: financement Fonds Européen pour le Développement) avait pour objectif de permettre, en particulier, la réalisation d’ouvrages structurants qui permettent d’augmenter la ressource en eau mobilisable dans les palmeraies, au moyen d’une recharge supplémentaire (artificielle) des aquifères [la nappe phréatique] par les eaux des oueds en crues.
Les conclusions de toutes les expériences menées sur la recharge des nappes [phréatiques] vont dans le même sens: un prétraitement est indispensable sur les eaux de surface destinées à être injectées et au delà, un entretien régulier des ouvrages d’injection est nécessaire : « la principale difficulté [pour le design des ouvrages de recharge] porte sur les systèmes de prétraitement de l’eau d’injection à mettre en œuvre de façon à s’affranchir du colmatage du système». Les expériences de recharge artificielle menées partout dans le monde et en particulier celles menées en zones arides ont démontré que la recharge des nappes ne peut se faire qu’à partir d’eaux exemptes de matières en suspension (MES). A l’instar de ce qui se fait ailleurs, les travaux réalisés par le PAROA ont donc associé trois types d’ouvrages :
• des seuils dans le lit des oueds. Ces seuils permettent de créer une retenue dont le but est d’augmenter le volume d’eau qui pourra être injecté. En effet, une simple prise au fil de l’eau (sans bassin de retenue) ne serait alimentée que quelques jours par an, lors de la crue de l’oued. Une retenue permet d’allonger significativement la durée de fonctionnement du système après chaque crue, et par là même le volume qui peut être injecté ;
• un système de filtration des eaux de la retenue. Le plus souvent, ce sont des bassins de décantation qui sont construits pour l’élimination des MES. Dans le cas des zones arides et rurales, cette méthode n’est pas la mieux adaptée (évaporation importante, nécessité d’un entretient régulier et coûteux…). Il est donc choisi de filtrer les eaux de la retenue ;
• des ouvrages d’injection proprement dite, alimentés en eau prétraitée à partir des systèmes de filtration décrits ci-dessus. Ces ouvrages pourront être de toute nature, comme l’indique l’inventaire des procédés d’injection proposé dans «Standard Guidelines for Artificial Recharge of Ground Water» : bassin d’infiltration, tranchée filtrante, puits ou forage. Pour chaque site, le type d’ouvrage a été retenu en fonction du contexte hydrogéologique du site. La préférence a été donnée à l’injection dans les formations les plus perméables, c’est-à-dire les forages dans les formations sédimentaires anciennes, de manière à maximiser les volumes injectés lors de chaque crue.
• des canaux et des conduites de liaisons entre ces différents ouvrages ;
• des réseaux piézométriques de contrôle du fonctionnement efficace des ouvrages.
• des seuils dans le lit des oueds. Ces seuils permettent de créer une retenue dont le but est d’augmenter le volume d’eau qui pourra être injecté. En effet, une simple prise au fil de l’eau (sans bassin de retenue) ne serait alimentée que quelques jours par an, lors de la crue de l’oued. Une retenue permet d’allonger significativement la durée de fonctionnement du système après chaque crue, et par là même le volume qui peut être injecté ;
• un système de filtration des eaux de la retenue. Le plus souvent, ce sont des bassins de décantation qui sont construits pour l’élimination des MES. Dans le cas des zones arides et rurales, cette méthode n’est pas la mieux adaptée (évaporation importante, nécessité d’un entretient régulier et coûteux…). Il est donc choisi de filtrer les eaux de la retenue ;
• des ouvrages d’injection proprement dite, alimentés en eau prétraitée à partir des systèmes de filtration décrits ci-dessus. Ces ouvrages pourront être de toute nature, comme l’indique l’inventaire des procédés d’injection proposé dans «Standard Guidelines for Artificial Recharge of Ground Water» : bassin d’infiltration, tranchée filtrante, puits ou forage. Pour chaque site, le type d’ouvrage a été retenu en fonction du contexte hydrogéologique du site. La préférence a été donnée à l’injection dans les formations les plus perméables, c’est-à-dire les forages dans les formations sédimentaires anciennes, de manière à maximiser les volumes injectés lors de chaque crue.
• des canaux et des conduites de liaisons entre ces différents ouvrages ;
• des réseaux piézométriques de contrôle du fonctionnement efficace des ouvrages.
Source: EL-ABASS Seyfoullah 2009. Systèmes d’irrigation dans les oasis de Mauritanie : problèmes de pompage et tentatives de réalimentation des nappes phréatiques. In: Journées internationales sur l’Agriculture et la gastronomie des Oasis, ELCHE 14-15 octobre 2009. Link: inter-reseaux
{tab=BIBLIOGRAPHIE}
CHARBONNIER J. 2013. La maîtrise du temps d’irrigation au sein des oasis alimentées par des aflâj. Étude de cas à Adam (Sultanat d’Oman). Link: ethnoecologie.revues
ABDEDAYEM S., BOUKCHINA R. 2008. Programme Régional d’Economie d’Eau d’Irrigation dans le Gouvernorat de Gabès: Essai d’évaluation. Link: abdedayem.pdf
HAMMANI A. 2012. Recherche sur l’irrigation et gestion de l’eau dans les périmètres de PMH et dans les oasis du projet arboriculture fruitière (MCA/PAF). Link: anafide.org
AYEB H H, 2011. Compétition sur les ressources hydrauliques et marginalisation sociale : à qui profite la disparition des canaux ? Le cas des oasis de Gabes en Tunisie. Marseille, LPED Ed, Un. De Provence / IRD, 12P. Link: habibayeb
GUILLERMOU Y. 2011. Luttes pour l’eau et stratégies paysannes en milieu aride au Maghreb. Les canaux sinueux de l’ « agriculture durable ». Laboratoire Population Environnement Développement (Université de Provence / IRD) Marseille, 12p. Link: yvesguillermou
MAIGA A. S. 2011. Impact de l'irrigation sur le développement du palmier dattier (Phoenix dactylifera L) dans la region de Gao au Mali. Link: maigaabbasekou
EL-JAAFARI A., QARIANI L., BELKHADIR R., EL-JAAFARI S. 2010. Approche méthodologique interdisciplinaire pour la gestion de l'eau par les acteurs locaux dans le Tafilalet (Maroc). 16p. Link: ec.europa.eu
GHAZOUANI W. 2010. De l'identification des contraintes environnementales à l'évaluation des performances agronomiques dans un système irrigué collectif. Cas de l'oasis de Fatnassa (Nefzaoua, sud tunisien). Thèse, Ecole Nationale du génie Rural, des Eaux et des Forêts, Montpellier, France, 163p. Link: archives-ouvertes
RENEVOT G., BOUAZIZ A., RAKI, RUF T. 2010. Pratiques d’irrigation du palmier dattier dans les systèmes oasiens du Tafilalet. Maroc. In : HTE 146 (juin 2010) Symposium international «Agriculture durable en région Méditerranéenne (AGDUMED)», Rabat, Maroc, 14-16 mai 2009, pp.13-25. Link : http://anafide.org/doc/
SGHAIER M. 2010. Etude de la gouvernance des ressources naturelles dans les oasis. Cas des oasis en Tunisie. In : Union Internationale pour la Conservation de la Nature, Funded by UKaid from the Department for International Development, 69p. Link : http://cmsdata.iucn.org/
BENBRAHIM Mohamed, 2009. Irrigation traditionnelle et construit socioculturel dans les oasis du Tafilalet (Sud-Est marocain), in II Congrès International oasis et tourisme durable. Link: http://www.abhatoo.net.ma/
RENEVOT G., BOUAZIZ A., RAKI, RUF T. 2009. Analyse comparative des pratiques d’irrigation du palmier dattier dans différents systèmes oasiens du Tafilalet (Maroc). Communication au colloque. 33p. Link: http://www.vulgarisation.net/
BEN-AISSA I., BOUARFA S., PERRIER A., 2008. Utilisation de la mesure thermique du flux de sève pour l'évaluation de la transpiration d'un palmier dattier, Mostaganem, Algérie, in Economies d'eau en systèmes irrigués au Maghreb. Link: http://hal.cirad.fr/docs/
GHAZOUNI W., MARLET S., MEKKI L., VIDAL A. 2008. Diagnostic et analyse du fonctionnement d'un périmètre oasien. Cas de l'oasis de Fatnassa Nord, Kébili, sud tunisien. In : Troisième atelier régional du projet Sirma, Nabeul, Tunisie (2007), 18p. Link : http://hal.cirad.fr/
LE-GAL P.-Y., GENDRE L., RHOUMA A. 2008. Impacts de la chaîne d’approvisionnement export sur la valorisation de l’eau par les dattes dans les oasis du sud-tunisien. In : Economies d’eau en systèmes irrigués au Maghreb. Actes du troisième atelier régional du projet Sirma, Nabeul, Tunisie, 4-7 juin 2007, 13p. Cirad, Montpellier, France. Link : http://hal.cirad.fr/
BELLOUMI Mounir et SALAH MATOUSSI Mohamed, 2007. Impacts de la salinité sur l'efficience technique de l'agriculture irriguée : application au cas des Oasis de Nefzaoua en Tunisie, in Economie & prévision, 2007/1 n° 177, p. 77-89. Link : http://www.cairn.info/
KHADRAOUI A., 2007. La foggara dans les oasis du Touat Gourrara et Tidikelt (Sahara algérien). Ministère des Ressources en Eau. Agence de Bassin Hydrographique Sahara, 10p. Link : http://www.abhs.dz/
Imed BEN AÏSSA, Sami BOUARFA, Fethi BOUKSILA, Akiça BAHRI, Bernard VINCENT, Cédric CHAUMONT, 2006. Fonctionnement du drainage au sein d'une oasis modernisée du sud tunisien. Cas de l'oasis de Fatnassa Nord à Kébili, Tunisie. in Economies d'eau en Systèmes Irrigués au Maghreb. Deuxième atelier régional du projet Sirma, Marrakech : Maroc. Link : http://hal.cirad.fr/docs/
EL FAIZ M., RUF T., 2006. Quels enjeux de développement pour les systèmes de khettara (galeries drainantes) au Maroc?, In 1ère conférence internationale « Eau, écosystèmes et développement durable en zones aride et semi-aride » Université du Xinjiang – Université de Téhéran, CNRS, Ecole Pratique des Hautes Etudes , Urumqi Chine, 9-15 Octobre 2006. 11 p, 6 cartes couleur. Link : http://www.isiimm.agropolis.org/
MADANI Tariq, 2006. Le partage de l’eau dans l’oasis de Figuig (Maroc oriental). Approche historique et archéologique. In Mélanges de la Casa de Velázquez, Numéro 36-2 (2006). Link : http://mcv.revues.org/
DE-HAAS Hein, 2005. Gestion d'eau dans les oasis marocaines, migrations et le rôle de l'état: crise ou transformation? L'exemple du Todgha-Ferkla, Actes du Colloque L'eau entre Moulin et Noria, 14-16 Novembre 2005, Marrakech, 14p. Link : http://www.heindehaas.com/
REMINI B. 2006. La disparition des ghouts dans la region d'El Oued (Algerie). In : Larhyss Journal, n° 05, Juin 2006, pp. 49-62. Link : http://www.larhyss.net/
RENEVOT G. 2006. Analyse comparative des pratiques d'irrigation du palmier dattier dans différents systèmes oasiens du Tafilalet, Maroc. Mémoire du diplôme d’Ingénieur de Spécialisation en Agronomie Tropicale du CNEARC. 169p. Link : http://fanny.puard.free.fr/
ZELLA L., SMADHI D. 2006. Gestion de l'eau dans les oasis algériennes. In : Larhyss Journal, n° 05, Juin 2006, pp.149-156. Link : www.larhyss.net/
ABDEDAYEM Slahedine, 2005. Raréfaction de l'eau dans les oasis. Crise de la ressource ou crise de gouvernance?, communication au Colloque "Pauvreté hydraulique et crises sociales" Agadir, 12-15 décembre 2005. Link : www.mpl.ird.fr/ur044/
BELLOUMI Mounir et SALAH MATOUSSI Mohamed, 2004. La Soutenabilité Economique et Sociale des Oasis de Nefzaoua, In Actes du Colloque de Marrakech, 2004, Le financement du développement et la réduction de la pauvreté, 17p. Link : http://www.aed.auf.org/
Imed BEN-AISSA, Fethi BOUKSILA, Akissa BAHRI, Sami BOUARFA, Cedric CHAUMONT, Walid HICHRI, 2005. Gestion de l’eau et des sels au sein d’une oasis du Sud Tunisien. In : Actes du Seminaire ”Modernisation de l’Agriculture Irriguee”. Link : http://hal.cirad.fr/docs/
ZELLA, KETTAB, CHASSERIAUX , 2004. Modélisation des réseaux de micro-irrigation. In Rev. Sci. Eau, 17/1(2004) 49-68. Link : http://www.erudit.org/
ZELLA L., KETTAB A. 2003. Optimisation d’un réseau de micro-irrigation. In Sécheresse, 2003, vol. 14, n3, pp. 189-194. Link : http://www.jle.com/
P.J. LIEBENBERG and A. ZAID, 2002. Date palm irrigation, in Date Production Support Programme, FAO, DOCREP. Link : http://www.fao.org/DOCREP/
DUBOST Daniel, MOGUEDET Gérard, 1998. Un patrimoine menacé, les foggaras du Touat, in Sécheresse, 9 (2) : 117-122. Link : http://www.jle.com/e-docs/
CHAROY Jean, TORRENT Henry, 1990. Origine, gestion de l'eau, évaluation des aquifères dans les oasis, in Options Méditerranéennes, Les systèmes agricoles oasiens, CIHEAM, 11, 229-235. Link : http://ressources.ciheam.org/
KAMAL-EL-DIN Abdalah, 1990. Water management in oases. In : CIHEAM-IAMM, n. 11, p. 221-228, réf., tabl. Montpellier (FRA). Link : http://ressources.ciheam.org/
GRANIER Jean-Claude 1980. Rente foncière et régulation économique dans le Courara algérien. In: Tiers-Monde. 1980, tome 21, n°83. pp. 649-663. Link : http://www.persee.fr/web/
{/tabs}